La Gazette de France - Friday, May 24, 1895
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INFORMATIONS
Sur la foi des premières dépêches reçues de Londres, on avait commis une confusion entre les deux fils du marquis de Queensberry. Le Temps a reçu à ce propos de lord Alfred Douglas la curieuse lettre suivante, datée de Rouen, hôtel de la Poste :
Sur la foi des premières dépêches reçues de Londres, nous avions commis une confusion entre les deux fils du marquis de Queensberry. Le Temps, qui était tombé dans la même erreur, a reçu de lord Alfred Douglas une lettre rectificative que nous nous faisons un devoir de mettre sous les yeux de nos lecteurs:
Monsieur,
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l’affaire
de mon frère, le marquis de
Queensberry. Ce n’est pas moi malheureusement qui s’est battu avec lord Queensberry,
c’est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi,
comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il
a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a jamais même parlé avec
lui.
C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire à la femme de
mon frère des lettres d’une obscénité et d’une grossièreté
incroyables.
Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faite c’est de parler de madame ma
mère, la marquise de Queensberry, comme la femme
divorcée de mon père Permettez moi de vous faire connaître, monsieur, que c’est lui
qui est le mari divorcé de cette dame, le mari divorcé à cause de sa
cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s’est encore
marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu’il
est encore divorcé.
Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j’ai
dû faire dans une langue que je très peu
acoutumé à écrire et en meme temps, mes compliments très distingués.
Alfred Douglas.
Le 22 mai.
Monsieur,
Je viens de lire dans votre journal une version tout à tait inexacte de l’affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n’est pas moi malheureusement qui s’est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère ainé lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a jamais même parlé de lui.
C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire à la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d’une grossièreté incroyables.
Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faites c’est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c’est lui qui est le mari divorcé de cette dame le mari divorcé a cause de sa cruauté et de son adultérie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s’est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qui est encore divorcé.
Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j’ai dû faire dans une langue que je suis inaccoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.
Alfred Douglas.
Le 22 mai.
Monsieur,
Je viens de lire dans votre journal une version tout a fait inexacte de l’affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n’est pas moi malheureusement qui s’est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a jamais même parlé avec lui.
C’est parce que le marquis, de puis deux mois, n’a pas cessé d’écrire à la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d’une grossièreté incroyables.
Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faite, c’est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, Monsieur, que c’est lui qui est le mari divorcé de cette dame, le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s’est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu’il est encore divorcé.
Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses […] fautes que j’ai dû faire dans une langue que je suis très peu accoutumé à encore, et en même temps mes compliments très distingués.
Alfred Douglas.
Le 22 mai.
Monsieur,
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l’affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n’est pas moi malheureusement qui s’est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère ainé lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le cites à cause du verdict contre Taylor que mon frire a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a jamais même parlé de lui.
C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire à la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d’une grossiéreté incroyables.
Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faites c’est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaisse, monsieur, que c’est lui qui est le mari divorcé de cette dame le mari divorcé a cause de sa cruauté et de son adultérie depuis huit ans. Ajoutons que marquis s’est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qui est encore divorcé.
Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j’ai dû faire dans une langue que je suis inaccoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.
Alfred Douglas.
HOTEL DE LA POSTE
ROUEN
Le 22 mai.
Monsieur,
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il v fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.
C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettrs d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.
Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faite, c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, Monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame, le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé.
Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis très peu accoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.
ALFRED DOUGLAS.
INFORMATION
On the strength of the first dispatches received from London, a confusion had been committed between the two sons of the Marquess of Queensberry. On this subject, Le Temps received the following curious letter from Lord Alfred Douglas, dated Rouen, Hôtel de la Poste:
Sir,
I have just read in your newspaper a completely inaccurate version of the case of
my brother, the Marquess of
Queensberry. It was not I, unfortunately, who fought with Lord Queensberry, it was
my elder brother, Lord Douglas of Hawick. It's also not, as you say
because of the verdict against Taylor that my brother did what he did, since he doesn't
know Taylor and never even spoke with him.
It's because the
marquis, for two months, hasn't stopped writing letters of incredible obscenity and
rudeness to my brother's wife.
Another rather serious error you
have made is to refer to my mother, the Marchioness of Queensberry, as my father's
divorced wife. Let me let you know, sir, that he is the divorced
husband of this lady, the husband divorced because of her cruelty and adultery for
eight years. Let us add that the Marquis was again married fifteen
months ago to a young girl of seventeen, and that he is still divorced.
Please, sir, please accept my apologies for the mistakes I must have made in
a language that I am very unaccustomed to writing and at the same time my very distinguished
compliments.
Alfred Douglas.
- L'Echo de Paris - Saturday, May 25, 1895 - 90.6%
Compare - Le Mot d'ordre - Saturday, May 25, 1895 - 89.8%
Compare - L'Ordre de Paris - Sunday, May 26, 1895 - 75.3%
Compare - Le Constitutionnel - Saturday, May 25, 1895 - 75.1%
Compare - Le Pays - Saturday, May 25, 1895 - 75.1%
Compare - La Souveraineté nationale - Friday, May 24, 1895 - 75.1%
Compare - Le Liberal - Friday, May 24, 1895 - 74.8%
Compare - Le Peuple - Saturday, May 25, 1895 - 67.3%
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