La Démocratie - Wednesday, April 17, 1895
This report was originally published in French. Machine translations may be available in other languages.
LETTRE PARISIENNE
(De notre collaborateur)
Paris, 16 avril.
Je m’imagine bien que nos querelles, nos potins et nos cancans du boulevard sont indifférents à toute cette population bizarre vivant dans les roulottes, à ces colosses, à ces nains, à ces femmes-torpilles. Ces bruits ne sont pas toujours très amusants et il en est de tristes, quoiqu’ils soient à coup sûr le produit de malentendus. C’est ainsi qu’on parlait, hier soir, d’une affaire entre notre excellent confrère Catulle Mendès et un reporter du Figaro, M. Jules Huret qui, dans un article d’informations littéraires, avait dressé une liste, fantaisiste sans doute, des personnalités littéraires que voyait Oscar Wilde quand il venait à Paris. Parmi ces personnalités, M. Huret a placé Catulle Mendès qui a aussitôt écrit le billet suivant à M. Huret :
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé ; si vous avez voulu
être plaisant, vous êtes un imbécile.
Catulle Mendès.
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé ;
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
CATULLE MENDÈS
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé;
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
CATULE MENDÈS.
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé.
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
Catulle Mendès.
13 avril 1895.
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé;
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
CATULLE MENDÈS
13 avril 1895.
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé.
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
CATULLE MENDÈS.
13 avril 1895
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé.
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
Catulle MENDES.
13 avril 1895.
Monsieur. Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé;
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
Catulle MENDÈS.
13 avril 1895.
« Monsieur,
« SI vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé ;
« Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
« Catulle Mendès.
« 13 avril 1895 ».
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé.
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
CATULLE MENDÈS
13 avril 1895.
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé;
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
CATULLE MENDÈS
13 avril 1895.
« Monsieur,
« Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé ;
« Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
« Catulle Mendès
« 13 avril 1895 »
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé.
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
CATULLE MENDÈS.
13 avril 1895
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé.
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
Catulle MENDES.
13 avril 1803.
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé.
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
CATULLE MENDÈS
13 avril 1895.
«Monsieur,
«Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. »
«13 avril 1895. Catulle MENDÈS.
Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé.
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
Catulle Mendès.
13 avril 1895. CATULLE MENDÈS.
Résultat : envoi de témoins et toute la suite.
Ajoutons que le Figaro s’était empressé de publier un écho qui essayait de réparer ce que la note avait de désobligeant pour l’éminent auteur des Contes du rouet.
Espérons que tout s’arrangera et qu’il sera possible d’éviter à l’avenir de pareils malentendus qui naissent du désir de parler de choses qui, en somme, ne regardent pas le public et dont le public se soucie fort peu au demeurant.
Quoiqu’il en soit, comme le disait le Figaro, M. Catulle Mendès est bien au-dessus de pareils racontars et il est bien bon de s’y arrêter, c’est du temps que l’on fait perdre à un des poètes les plus raffinés du Parnasse contemporain dont Mendès a été un des fondateurs avec mon vieil ami de Ricard et François Coppée qui vient de publier la troisième série des Francs-Propos, un régal pour les lettrés : je vous le signale.
Jean-Bernard.
PARISIAN LETTER
(From our collaborator)
Paris, April 16.
I can well imagine that our quarrels, our gossip and our gossip on the boulevard are indifferent to all this bizarre population living in caravans, to these colossi, to these dwarfs, to these torpedo women. These noises are not always very amusing and there are sad ones, although they are certainly the product of misunderstandings. This is how we were talking, last night, about a case between our excellent colleague Catulle Mendès and a reporter from Le Figaro, Mr. Jules Huret who, in an article of literary information, had drawn up a list, fanciful no doubt , literary personalities that Oscar Wilde saw when he came to Paris. Among these personalities, Mr. Huret placed Catulle Mendès who immediately wrote the following note to Mr. Huret:
If you wanted to report, you are very badly informed; if you wanted to be pleasant,
you are a fool.
Catulle Mendes.
Result: sending of witnesses and all the rest.
Let us add that Le Figaro hastened to publish an echo which tried to repair what the note had of disparaging for the eminent author of the Contes du rouet.
Let's hope that everything will work out and that it will be possible to avoid in the future such misunderstandings which arise from the desire to talk about things which, in short, do not concern the public and which the public cares very little for the rest. .
Be that as it may, as Le Figaro said, M. Catulle Mendès is well above such gossip and it is very good to stop there, it is time that we make one of the poets lose. the most refined of contemporary Parnassus, of which Mendès was one of the founders with my old friend from Ricard and François Coppée who has just published the third series of Francs-Propos, a treat for scholars: I would like to point this out to you.
John Bernard.