SHOCKING !
ARRESTATION D'OSCAR WILDE
Un coup de théâtre. — Absence du plaignant. — Au tribunal de police. — Loi sévère. — Sous les verrous.

Londres, 6 avril.— Le procès Wilde-Queensberry s’est brusquement dénoué comme nous l’avons annoncé hier en dernière heure. L’ancien avocat général sir Edward Clarke, défenseur de M. Oscar Wilde, a tout à coup interrompu les débats pour déclarer qu’il acceptait un verdict défavorable à son client, un verdict acquittant le marquis de Queensberry de diffamation. Cela équivaut à dire : « M. Oscar Wilde est décidément coupable des faits à lui imputés par le marquis, et je ne le défends plus. »

Londres, 5 Avril.-- Le procès Wilde-Queensberry s'est brusquement dénoué Vendredi matin. L'ancien avocat-général, sir Edward Clarke, défenseur de M. Oscar Wilde, a tout à coup interrompu les débats pour déclarer qu'il acceptait un verdict défavorable à son client-- un verdict acquittant le marquis de Queensberry de diffamation. Cela équivaut à dire: « M. Oscar Wilde est décidément coupable des faits à lui imputés par le marquis; et je ne le défends plus. »
Le procès Wilde-Queensberry s'est brusquement dénoué vendredi matin. L'ancien avocat-général, sir Edward Clarke, défenseur de M. Oscar Wilde, a tout à coup interrompu les débats pour déclarer qu'il acceptait un verdict défavorable à son client, - un verdict acquittant le marquis de Queensberry de diffamation. Cela équivaut à dire: "M. Oscar Wilde est décidément coupable des faits à lui imputés par le marquis; et je ne le défends plus."
La fin du procès Queensberry. Wilde à Londres. - LONDRES, 5 avril. - Le procès Wilde-Queensberry s'est brusquement dénoué vendredi matin. L'ancien avocat-général, Sir Edward Clarke, défenseur de M. Oscar Wilde, a tout à coup interrompu les débats pour déclarer qu'il acceptait un verdict défavorable à son client, - un verdict acquittant le marquis de Queensberry de diffamation. Cela équivaut à dire: "M. Oscar Wilde est décidément coupable des faits à lui imputés par le marquis; et je ne le défends plus."
Londres, 5 avril. - Le procès Wilde-Queensberry s'est brusquement dénoué ce matin. L'ancien avocat-général, sir Edward Clarke, défenseur de M. Oscar Wilde, a tout à coup interrompu les débats pour déclarer qu'il acceptait un verdict défavorable à son client, - un verdict acquittant le marquis de Queensberry de diffamation. Cela équivaut à dire:

M. Wilde n'assistait pas à l’audience.

Cette déclaration a produit une profonde sensation. Le jury a sur-le-champ rendu un verdict qui déboute M. Wilde de sa plainte en diffamation et, il y a ajouté les mots suivants: « Les accusations portées par le marquis de Queensberry contre M. Oscar Wilde sont fondées et ont été formulées dans l'intérêt de la morale publique. »

Cette déclaration a produit une profonde sensation. Le jury a sur-le-champ rendu un verdict qui déboute M. Wilde de sa plainte en diffamation et il y a ajouté les mots suivants: «Les accusations portées par le marquis de Queensberry contre M. Oscar Wilde sont fondées et ont été formulées dans l'intérêt de la morale publique.»
Cette déclaration a produit une profonde sensation. Le jury a sur-le-champ rendu un verdict qui déboute M. Wilde de sa plainte en diffamation et il y a ajouté les mots suivants: "Les accusations portées par le marquis de Queensberry contre M. Wilde sont fondées et ont été formulées dans l'intérêt de la morale publique."
Cette déclaration a produit une profonde sensation. Le jury a sur-le-champ rendu un verdict qui déboute M. Wilde de sa plainte en diffamation et il y a ajouté les mots suivants: "Les accusations portées par le marquis de Queensberry contre M. Wilde sont fondées et ont été formulées dans l'intérêt de la morale publique."

On sait que M. Wilde est, depuis 1884, marié et qu’il a deux enfants. Un divorce est probable, comme conséquence de cette affaire. Il est certain aussi que M. Wilde ne trouvera plus, en Angleterre, un éditeur pour publier aucun de ses ouvrages sous son nom ou un directeur de théâtre pour représenter ses pièces. On joue actuellement de lui, au Saint-James Theater, une pièce ayant pour litre : The Importance of being earnest. (Il importe d’être sérieux.)

On sait que M. Wilde est depuis 1884 marié et qu'il a deux enfants. Un divorce est probable, comme conséquence de cette affaire. Il est certain aussi que M. Wilde ne trouvera plus, en Angleterre, un éditeur pour publier aucun de ses ouvrages sous son nom ou un directeur de théâtre pour représenter ses pièces. On joue actuellement de lui au Saint-James théâtre une pièce ayant pour titre: The Importance of being Earnest (Il importe d'être sérieux).
On sait que M. Wilde est depuis 1884 marié, qu'il a deux enfants. Un divorce est probable, comme conséquence de cette affaire. Il est certain aussi que M. Wilde ne trouvera plus, en Angleterre, un éditeur pour représenter ses pièces. On joue actuellement de lui au Saint-James théâtre une pièce ayant pour titre: The Importance of being Ernest. (Il importe d'être sérieux).

Après le désistement de M. Oscar Wilde, l'avocat du marquis de Queensberry a écrit immédiatement au juge chargé de l’instruction des affaires criminelles pour dénoncer M. Oscar Wilde ; en même temps il lui envoyait le dossier complet formé par le marquis contre son accusateur.

L’avocat du marquis de Queensbury a écrit immédiatement au juge chargé de l’instruction des affaires criminelles pour dénoncer M. Oscar Wilde ; en même temps il lui envoyait le dossier complet formé par le marquis contre son accusateur.
Il a eu un conciliabule avec son avocat, et après que le désistement a été convenu, M. O. Wilde est parti en voiture. L'avocat du marquis de Queensbury a écrit immédiatement au juge chargé de l'instruction des affaires criminelles pour dénoncer M. Oscar Wilde; en même temps il lui envoyait le dossier complet formé par le marquis contre son accusateur.

Un journal du soir dit avoir reçu la lettre suivante signée Oscar Wilde :

Un journal du soir dit avoir reçu la lettre suivante signée Oscar Wilde

« Il m'était impossible de prouver mon cas, sans faire interroger lord Alfred Douglas comme témoin contre son père. Lord Alfred Douglas était très désireux de me servir de témoin, mais je ne l’ai pas voulu. Plutôt que de le placer dans une position aussi pénible, j’ai résolu de me retirer tout à fait et de supporter moi-même toutes les ignominies et toutes les hontes qui peuvent résulter de ce projet. »

« Il m'était impossible de prouver mon cas, sans faire interroger lord Alfred Douglas comme témoin contre son père. Lord Alfred Douglas était très désireux de me servir de témoin, mais je ne l'ai pas voulu. Plutôt que de le placer dans une position aussi pénible, j'ai résolu de me retirer tout fait et de supporter moi-même toutes les ignominies et toutes les hontes qui puissent résulter de ce projet. »
Il m'aurait été impossible de défendre ma cause, sans faire paraître lord Alfred Douglas, comme témoin contre son père. Lord Alfred Douglas était extrêmement désireux de remplir ce rôle. Mais, pour rien au monde, je ne l'aurais laissé faire; plutôt que de le mettre dans une si pénible position, j'ai décidé de me retirer de la cause et de prendre sur mes épanles toute l'ignominie et la honte qui peuvent résulter de mes poursuites contre lord Queensberry.

Celte défense in entremis n’a pas attendri le magistrat chargé de l’instruction de cette affaire scandaleuse.

M. Oscar Wilde a été arrêté dans la soirée et conduit à huit heures dix au tribunal de Bow Street, où il a été écroué. Il est probable que si l'on avait apporté quelque retard dans l’exécution de l’arrêt, on n’aurait plus trouvé personne.

Cette défense in extremis n'a pas attendri le magistrat chargé de l'instruction. M. Oscar Wilde a été arrêté dans la soirée et conduit, à huit heures dix, au tribunal de Bow street, où il a été écroué. Il est probable que si l'on avait apporté quelque retard dans l'exécution de l'arrêt, on n'aurait plus trouvé la pie au nid.

Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.

Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté prvisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, qui lui a été refusée.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a […] une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire de son ami, qui lui a été refusée.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire de son ami, qui lui a été refusée.
Lord Alfred Douglas, fils du marquis de Queensbury, au sujet duquel avait eu lieu le procès, a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.

M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra ce matin, à dix heures, devant le magistrat de police.

M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra demain à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde accusé de crime comparaîtra demain à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra demain, à dix heures, devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra demain à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaitra demain à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde accusé de crime, comparaîtra demain à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra demain, à dix heures, devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde accusé de crime, comparaîtra demain à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde accusé de crime, comparaitra demain à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra, demain, à dix heures, devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde accusé de crime, comparaîtra demain à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra demain, à dix heures, devant le megistrat de police.
M. Oscar Wilde accusé de crime comparaîtra-demain à dix heures devant le magistrat de police.
Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra demain à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra aujourd'hui, à dix heures, devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime, comparaîtra aujourd'hui à dix heures devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime contre les mœurs, comparaîtra demain, à dix heures, devant le magistrat de police.
M. Oscar Wilde, accusé de crime contre les mœurs, comparaîtra demain, à dix heures, devant le magistrat de police.
Accusé de crime, il comparaîtra ce matin devant le magistrat de police.
Accusé de crime, il comparaîtra ce matin devant le magistrat de police.

La législation anglaise est particulièrement sévère pour le genre de crime imputé à Oscar Wilde : le maximum est vingt ans de travaux forcés.

N'oublions pas que la legislation anglaise est particulièrement sévère pour le genre de crime imputé à M. Oscar Wilde. Le maximum est vingt ans de travaux forcés.
Il y a lieu de dire que la législation anglaise est particulièrement sévère pour la répression du cil me imputé à M. Oscar Wilde. Le maximum est vingt ans de travaux forcés.

L’émotion est considérable A Londres ; on s'arrache les feuilles publiques. Un seul journal annonce qu’il ne publie pas les débats de cette ignoble affaire, étant, dit-il, l’unique journal susceptible d'être lu dans une famille.

SHOCKING!
ARREST OF OSCAR WILDE
A twist. — Absence of the complainant. - At the police court. — Strict law. - Behind bars.

London, April 6.— The Wilde-Queensberry trial has suddenly come to an end, as we announced yesterday at the last hour. Former Solicitor General Sir Edward Clarke, defender of Mr Oscar Wilde, suddenly interrupted the proceedings to declare that he accepted a verdict against his client, a verdict acquitting the Marquess of Queensberry of libel. This is equivalent to saying: "M. Oscar Wilde is decidedly guilty of the facts imputed to him by the Marquis, and I no longer defend him." »

Mr. Wilde did not attend the hearing.

This declaration produced a deep sensation. The jury immediately rendered a verdict dismissing Mr. Wilde's claim for libel and adding the following words: "The charges brought by the Marquess of Queensberry against Mr. Oscar Wilde are well founded and have been formulated in the interest of public morals. »

We know that Mr. Wilde has been married since 1884 and has two children. A divorce is likely as a result of this case. It is also certain that Mr. Wilde will no longer find in England an editor to publish any of his works under his name or a theater manager to perform his plays. A play by him is currently being performed at the Saint-James Theater with the title The Importance of being earnest. (It is important to be serious.)

After the withdrawal of Mr. Oscar Wilde, the lawyer of the Marquess of Queensberry wrote immediately to the judge in charge of the instruction of the criminal cases to denounce Mr. Oscar Wilde; at the same time he sent him the complete file formed by the marquis against his accuser.

An evening newspaper says it received the following letter signed Oscar Wilde:

“It was impossible for me to prove my case without having Lord Alfred Douglas examined as a witness against his father. Lord Alfred Douglas was very willing to serve as my witness, but I did not want to. Rather than place him in such a painful position, I have resolved to retire altogether and bear myself all the ignominy and all the shame which may result from this project. »

This in-between defense did not soften the magistrate responsible for investigating this scandalous affair.

Mr. Oscar Wilde was arrested in the evening and taken to Bow Street court at ten past eight, where he was imprisoned. It is probable that if there had been some delay in the execution of the judgment, no one would have been found.

Lord Alfred Douglas offered bail to obtain the defendant's provisional release, which was refused.

M. Oscar Wilde, accused of a crime, will appear this morning, at ten o'clock, before the magistrate of police.

English legislation is particularly severe for the kind of crime attributed to Oscar Wilde: the maximum is twenty years of forced labor.

The emotion is considerable In London; the public sheets are torn off. Only one newspaper announces that it does not publish the proceedings of this ignoble affair, being, he says, the only newspaper likely to be read in a family.

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