Le XIXe Siècle - Monday, April 8, 1895
This report was originally published in French. Machine translations may be available in other languages.
L'AFFAIRE OSCAR WILDE
Un procès, dont nous n'avons, pas voulu parler à cause des détails ignominieux dont il est plein, passionne en ce moment l'Angleterre.
Un procès, dont nous n'avons pas voulu parler à cause des détails ignominieux dont il est plein, passionne en ce moment l'Angleterre.
En le moins de mots possible, voici les faits:
Un littérateur fort connu en Angleterre et même, un peu an France, M. Oscar Wilde, a été accusé par un membre de l'aristocratie anglaise, le marquis de Queenberry, d'avoir fait contracter des moeurs inavouables à son propre fils, lors Alfred Douglas.
Un littérateur fort connu en Angleterre et meme un peu en France, M. Oscar Wilde, a été accusé par un membre de l'aristocratie anglaise, le marquis de Queensberry, d'avoir fait contracter des moeurs inavouables à son propre fils, lord Alfred Douglas.
Celui-ci, dont l'affection, parait-il, est grande pour son "ami" M. Wilde, soutenait celui-ci contre son propre père. Le marquis, voulant en finir, a publiquement insulté M. Wilde, voulant ainsi le forcer à déposer une plainte.
Celui-ci, dont l'affection, paraît-il, est grande pour son «ami», M. Wilde soutenait celui-ci contre son propre père. Le marquis, voulant en finir, a publiquement insulté M. Wilde, voulant ainsi le forcer à déposer une plainte.
M. Wilde a été assez imprudent pour la faire ; mais à peina les débats ont-ils commencé que des faits si répugnants ont été révélés, que sir Edmond Clarke, avocat de M. Wilde, a fait annoncer que son client battait en retraite, se désistait.
M. Wilde a été assez imprudent pour le faire ; mais à peine les débats ont-ils commencé que des faits si répugnants ont été révélés, que sir Edmond Clarke, avocat de M. Wilde, a fait annoncer que son client battait en retraite, se désistait.
Mais alors, le marquis de Queensberry est revenu à la charge. A son tour il a déposé une plainte, et, à la suite de celle-ci, M. Wilde vient d'être arrêté et écroué ausaûôt à Bow-Street.
Mais alors, le marquis de Queensberry est revenu à la charge. A son tour il a déposé une plainte et, à la suite de celle-ci, M. Wilde vient d'être arrêté.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté prvisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, qui lui a été refusée.
Lord Alfred Douglas a […] une caution pour obtenir la liberté provisoire du prévenu, ce qui lui a été refusé.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire de son ami, qui lui a été refusée.
Lord Alfred Douglas a offert une caution pour obtenir la liberté provisoire de son ami, qui lui a été refusée.
Les journaux anglais ont apporté hier matin des détails intéressants concernant l'incarcaration de M. Oscar Wilde.
Les journaux anglais ont apporté hier matin des détails intéressante concernant l'incarcération de M. Oscar Wilde.
L'accusé avait passé une partie de l'après-midi à l'hôtel le Cadogan, de Slonne-Street, lorsque, vers six heures du soir deux détectives vinrent L'arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow-Street.
L'accusé avait passé une partie de l'après-midi à l'hôtel le Cadogan, de Slonne-Street, lorsque, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l'arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow-Street.
L'accusé avait passé une partie de l'après-midi à l'hôtel Cadogan, de Sloane street, lorsque, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l'arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow street.
L’accusé avait passé une partie de l’après-midi à l’hôtel Cadogan, de Sloane Street, lorsque, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l’arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow Street.
M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visita il lui dit:
M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il lui dit:
M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il lui dit:
M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l’objet de sa visite, il lui dit :
M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui:
- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi?
- Vous conduira à Scotland-Yard.
- Serai-je gardé toute la nuit dans une
cellule?
- Oui.
- Pourrai-je fournir une caution?
- Ce n'est pas à mois à vous le dire.
- Fumer?
- Nous ne le savons pas.
-- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi?
-- Vous conduire à Scotland-Yard.
-- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule?
-- Oui.
-- Pourrai-je fournir une caution?
-- Ce n'est pas à moi à vous le dire.
-- Fumer?
-- Nous ne le savons pas.
— Qu’est-ce qu’on veut faire de moi ?
— Vous conduire à Scotland-Yard.
— Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule?
— Oui.
— Pourrai-je fournir une caution?
— Ce n’est pas à moi à vous le dire.
— Fumer?
— Nous ne le savons pas.
-- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi?
-- Vous conduire à Scotland-Yard.
-- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule?
-- Oui.
-- Pourrai-je fournir une caution?
-- Ce n'est pas à moi à vous le dire.
-- Fumer?
-- Nous ne le savons pas.
«-- Vous conduire à Scotland-Yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas.»
Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait améné les policemen et à les suivre à Scotland-Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.
Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland-Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.
Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland-Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.
Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.
En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l'on vît qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.
En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.
En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin a huit heures du soir, il était transféré de Scotland-Yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redît la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.
En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l’on vit qu’il avait fait d’abondantes libations. Enfin à huit heures du soir, il était transféré de Scotland-Yard à Bow Street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d’arrêt, mais demanda qu’on lui redît la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l’accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.
Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellulle : son traitement y esb exactement pareil à celui qu'on fait subir aux autres prisonniers. C'est hier matin, à dix heures, qu'il a du comparaître devant John Bridge.
Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellulle: son traitement y est exactement pareil à celui qu'on fait subir aux autres prisonniers. C'est hier matin, à dix heures, qu'il a dû comparaître devant sir John Bridge.
M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.
M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.
M. Oscar Wilde, fils d’un médecin irlandais est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d’un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.
Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.
Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.
Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.
Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; Il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.
Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1894; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.
Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être, condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale, et de servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois à dix an 3 de servitude pénale.
Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois â dix ans de servitude pénale.
Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.
Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.
Le crime contre nature dont M. Wilde a à répondre vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est étalie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'un tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.
Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l’échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trots à dix ans de servitude pénale.
Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l’accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.
Ajoutons que la police de Londres recherche activement les deux individus (surtout Taylor) dont les informations ont amené à la connaissance où à la présomption des exploits renouvelés des empereurs romains imputés à l'auteur du Mari, idéal et de l'Importance d'être sérieux, pièces de M. Oscar Wilde qu'on jouait ces jours-ci à Hay-Marie et et au Saint-James's-Theatre et qui ont disparu de l'affiche de ces deux théâtres depuis vendredi.
Ajoutons que la police de Londres recherche activement les deux individus (surtout Taylor) dont les informations ont amené à la connaissance ou à la présomption des exploits renouvelés des empereurs romains imputés à l'auteur du Mari idéal et de l'Importance d'être sérieux, pièces de M Oscar Wilde qu'on jouait ces jours-ci à Hay-Market et au Saint-James's-Théâtre et qui ont disparu de l'affiche de ces deux théâtres depuis vendredi.
[Par dépêche)
Londres, 6 avril.
Oscar Wilde a comparu aujourd'hui devant la cour de Bow-Street.
Le prisonnier a été sorti de sa. cellule et conduit à l'audience à onze heures.
Le prisonnier a été sorti de sa cellule et conduit à l'audience à onze heures.
Le prisonnier a été sorti de sa cellule et conduit à l'audience à onze heures. Un gardien se tenait à côté de lui.
Un gardien se tenait à côté de lui.
En apparence, il paraissait insouciant et conservait la même attitude nonchalante que les jours précédents là a barre des témoins.
En apparence, il paraissait insouciant et conservait la même attitude nonchalante que les jours précédents à la barre des témoins.
En apparence, il paraissait insonciant et conservait la meme attitude nonchalante que les jours précédents à la barre des témoins.
M. Gully, ministère public, dit que l'accusation portée contre M. Wilde, tombe sous la loi criminelle, mais, étant donnée la nature de la cause, il n'importunera pas le tribunal par des considérations préliminaires.
M. Gully, ministère public, dit que l'accusation portée contre M. Wilde, tombe sous la loi criminelle, mais, étant donnée la nature de la cause, il n'importunera pas le tribunal par des considérations préliminaires.
M. Gully, qui remplit les fonctions équivalentes à celles du ministère public, prend la parole et dit que l'accusation portée contre M. Wilde tombe sous la loi criminelle, mais, étant donnée la nature de la cause, il n'importunera pas le tribunal par des considérations préliminaires.
M. Gully, qui remplit les fonctions équivalentes à celles du ministère public, prend la parole et dit que l'accusation portée contre M. Wilde tombé sous la loi criminelle, mais, étant donné la nature de la cause, il n'importunera pas le tribunal par des considérations préliminaires.
M. Gully, qui remplissait les fonctions équivalentes à celles du Ministère public, a pris 1a parole et a dit que l'accusation portée contre M. Wilde tombait sous la loi criminelle; mais, étant donnée la nature de la cause, qu'il n'importunerait pas le tribunal par des considérations préliminaires.
M. Gully, qui remplissait les fonctions équivalentes à celles du ministère public, a pris la parole et a dit que l’accusation portée contre M. Wilde, tombait sous la loi criminelle ; mais, étant donnée la nature de la cause, qu’il n’importunerait pas le tribunal par des considérations préliminaires.
M. Gully s'occupe, de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy Hôtel du 7 au 20 mars 1893, et d'un nommé Taylor qui, à la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.
M. Gully s'occupe de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy Hôtel du 7 au 20 mars 1893, et d'un nommé Taylor qui, à la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.
M. Gully s'occupe de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde a Savoy Hotel, du 7 au 29 mai 1893, et d'un nommé Taylor qui, a la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.
M. Gully s'occupe de Charles Parker qui se rencontrera avec Oscar Wilde à Savoy-Hôtel, du 7 au 29 mai 1893, et d'un nommé Taylor qui, à la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.
M. Gully s'est occupé de Charles Parker, qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy-Hotel, du 7 au 29 mai 1893, et d'un nommé Taylor, qui, à la meme époque, eut des relations suivies avec l'accusé.
M. Gully s'est occupé de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy-Hotel, du 7 au 29 mai 1893, et d’un nommé Taylor, qui, à la même époque, eut des relations suivies avec l’accuse.
M. Gully, magistrat remplissant des fonctions analogues à celles de notre ministère public, s'occupe de Charles Parker, qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy-Hotel,. du 7 au 29 mai 1893, et d’un nommé Taylor, qui à la meme époque eut des relations étroites avec l'accusé.
Des témoignages montrèrent qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins; néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.
Les témoignages montreront qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins, néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.
Des témoignages montreront qu'it était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins ; néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.
Les témoignages montreront qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait en des difficultés énormes pour réunir des témoins, néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.
Les témoignages montreront qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons ; Wilde se rendait en outre fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins, on pourra néanmoins en faire paraître plusieurs à la barre.
Charles Parker, à qui il est fait allusion, est alors introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé.
Charles Parker, à qui il est fait allusion, est alors introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été melé.
Charles Parker, à qui il est fait allusion, est introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé.
Charles Parker, à qui il est fait allusion, est introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé.
A çe moment on apprend que Taylor vient d'être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu'il entra dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui.
A ce moment, on apprend que Taylor vient d'être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu'il entre dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.
A ce moment on apprend que Taylor vient d'être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu'il entre dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.
A ce moment, on apprend que Taylor vient d’être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu’il entre dans la salle, 0. Wilde s’incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.
Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.
Lorsqu'il entre dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.
Lorsqu'il entre dans la salle, O. Wilde s'incline viers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.
On entend ensuite plusieurs jeunes gens qui ont eu des relations avec Wilde.
On entend ensuite plusieurs jeunes gens qui ont eu des relations avec Wilde.
THE OSCAR WILDE AFFAIR
A trial, of which we have not wished to speak because of the ignominious details with which it is full, is at the moment exciting England.
In as few words as possible, here are the facts:
A well-known writer in England and even, a little in France, Mr. Oscar Wilde, was accused by a member of the English aristocracy, the Marquess of Queenberry, of having caused his own son to contract unmentionable morals, when Alfred Douglas.
The latter, whose affection, it seems, is great for his "friend" Mr. Wilde, supported him against his own father. The Marquess, wanting to get it over with, publicly insulted Mr. Wilde, thus wanting to force him to file a complaint.
Mr. Wilde was imprudent enough to do it; but no sooner had the proceedings begun than such repugnant facts were revealed, that Sir Edmond Clarke, Mr. Wilde's lawyer, caused it to be announced that his client was beating a retreat, withdrawing.
But then the Marquess of Queensberry came back to the charge. In his turn he lodged a complaint, and, following this, Mr. Wilde has just been arrested and imprisoned immediately at Bow Street.
Lord Alfred Douglas offered bail for the defendant's provisional release, which was refused.
The English newspapers yesterday morning brought interesting details concerning the incarcaration of Mr. Oscar Wilde.
The accused had spent part of the afternoon at the Hotel le Cadogan, in Slonne-Street, when, about six o'clock in the evening, two detectives came to arrest him, obeying a warrant from Sir John Bridge, president of the Bow Street Court.
Mr. Wilde was in the company of the two sons of the Marquess, Lord Douglas of Hawick (the eldest son and heir since the death of Lord Drumlanrig) and Lord Alfred Douglas. He was lying on a deck chair and smoking. When one of the detectives had explained to him the object of his visit, he said to him:
- What do they want to do with me?
- Will take you to Scotland-Yard.
- Will I be kept overnight in a cell?
-
Yes.
- Can I provide a deposit?
- It's not for me to tell you.
- To smoke?
- We do not know it.
After this conversation, Mr. Wilde decided to get into the cab which had brought the policemen and to follow them to Scotland Yard, not without taking away, for entertainment during the journey, a copy of the Yellow Book, which is a literary publication. quarterly.
As he alighted from the carriage, Mr. Oscar Wilde almost fell to the ground, from which it was seen that he had made abundant libations. Finally, at eight o'clock in the evening, he was transferred from Scotland yard to Bow street, where he was searched. He made no comment on reading the arrest warrant, but asked to be told again the date (25 March last) on which the accusation formed by the English procedure is based above all to specify and prove a special fact. .
A strong bail offered by Lord Alfred Douglas for his release on parole was refused and he was locked up in a cell: his treatment there was exactly the same as that to which other prisoners were subjected. It was yesterday morning, at ten o'clock, that he had to appear before John Bridge.
Mr. Oscar Wilde, son of an Irish physician, has been married since 1884; he married a Miss Lloyd, daughter of a wealthy financier; he is the father of two children. He had great literary and above all dramatic successes.
The crime against nature with which the accused is charged comes immediately, in the English penal scale, after the crime of murder. If his guilt is established, he may be sentenced to penalties varying between ten years of penal servitude, and penal servitude for life; if he is found guilty only of an attempted crime and not of the actual accomplishment, the sentence may order from three to ten years 3 of penal servitude.
Let us add that the London police are actively looking for the two individuals (especially Taylor) whose information led to the knowledge or the presumption of the renewed exploits of the Roman emperors attributed to the author of The Husband, Ideal and The Importance of Being seriously, plays by M. Oscar Wilde which were being played these days at Hay-Marie and at the Saint-James's-Theatre and which have disappeared from the bills of these two theaters since Friday.
[By dispatch)
London, April 6.
Oscar Wilde appeared in Bow-Street Court today.
The prisoner was taken out of her. cell and taken to court at eleven o'clock.
A guard stood next to him.
On the surface, he seemed carefree and retained the same nonchalant demeanor as the previous days there on the witness stand.
Mr. Gully, Crown, says the charge against Mr. Wilde falls under the criminal law, but, given the nature of the case, he will not burden the court with preliminary considerations.
Mr. Gully takes care of Charles Parker who met with Oscar Wilde at the Savoy Hotel from March 7 to 20, 1893, and of a man named Taylor who, at the same time, had close relations with the accused.
Testimonies showed that he was responsible for procuring young boys for her; Wilde frequently visited Taylor's home, where the latter's clients were introduced to him. Although the police had enormous difficulty in assembling witnesses; nevertheless, several of them may appear at the bar.
Charles Parker, to whom it is alluded, is then introduced and will testify on the facts in which he was involved.
At this time we learn that Taylor has just been discovered and, in turn, he is taken to the condemned bench. When he entered the room, O. Wilde bows to him.
Sir John Bridge, the magistrate, explains the nature of the cause to him, then Parker is heard.
We then hear several young people who had relations with Wilde.