ANGLETERRE

FAITS DIVERS

L’AFFAIRE WILDE A LONDRES. — L'affaire d Oscar Wilde et de Taylor a commencé vendredi devant la cour d’assises. Aussitôt que les portes de la cour se sont ouvertes, une foule énorme de curieux s'est précipitée pour envahir la salle ; mais il a fallu montrer patte blanche, c'est-à-dire une carte d’entrée. M. Horace Avory et M. Gill remplissent l'office de ministère public. Wilde est défendu par sir Edward Clarke et deux autres avocats. Taylor a deux défenseurs. Oscar Wilde paraît plus amaigri encore que la dernière foie que nous l’avoua vu à Bow Street. Il porte les cheveux plus courts. Il éccoute la lecture de l’acte d'accusation, mais paraît d’abord assez indifférent. Sir Edward Clarke soulève, au début, quelques points de droit. Ensuite M. Gill commence à développer les accusations qui pèsent sur Oscar Wilde et sur Taylor. Il entre dans les détails que l’on connaît déjà. Les faits criminels sur lesquels se base l’accusation sont au nombre de 25. A mesure que M. Gill parle, Oscar Wilde parait de plus en plus abattu ; il cache sa ligure dans ses mains. Taylor semble beaucoup moins ému. On appelle les témoins que nous avons déjà vus défiler à Bow-Street. Ils racontent de nouveau les répugnantes histoires que nous avons entendues plusieurs fois déjà ; mais, sur l’ordre du juge et sur la demande du ministère public, ils entrent dans tous les détails des faits sadiques auxquels Wilde se livrait.

Au moment même où se plaidait à Londres cette lamentable affaire, lord Sholto Douglas, le frère cadet de ce lord Alred Douglas qui est indirectement impliqué, on le sait, dans le procès, faisait parler de lui de manière sensationnelle en Amérique.

Au moment même où se plaidait à Londres cette lamentable affaire, lord Sholto Douglas, le frère cadet de ce lord Alfred Douglas qui est indirectement impliqué, on le sait, dans le procès, faisait parler de lui de manière sensationnelle en Amérique.
Au moment même où se plaidait à Londres cette lamentable affaire, lord Sholto Douglas qui est indirectement impliqué, on le sait, dans le procès faisait parler de lui de manière sensationnelle en Amérique.
Les moeurs dans la Haute. — Au moment même où se plaidait à Londres la lamentable affaire Oscar Wilde, lord Sholto Douglas, le frère cadet de ce lord Alfred Douglas qui est indirectement impliqué dans le procès, faisait parler de lui de manière sensationnelle en Amérique.
Au moment même où se plaidait à Londres cette lamentable affaire, lord Sholto Douglas, le frère cadet de lord Alfred Donglas, faisait parier de lui de manière sensationnelle en Amérique.

Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d’être, en effet, arrêté à Bakersfteld, en Californie. La raison avouée de cette arrestation qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d’aliénation mentale; mais s’il faut en croire les journaux de New-York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l’empêcher d’épouser une jeune femme dont il était tombé éperdûment amoureux.

Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d'être, en effet, arrêté a Bakersfield, en Californie. La raison avouée de cette arrestation, qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d'aliénation mentale; mais s'il faut en croire les journaux de New-York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l'empêcher d'épouser une jeune femme dont il était tombé éperdùment amoureux.
Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d'être, en effet, arrêté à Bakersfield, en Californie. La raison avouée de cette arrestation, qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d'aliénation mentale; mais s'il faut en croire les journaux de New York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l'empêcher d'épouser une jeune femme dont il était tombé éperdûment amoureux.
Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d'être, en effet, arrêté à Bakersfield, en Californie. La raison avouée de cette arrestation qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d'aliénation mentale; mais s'il faut en croire les journaux de New York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l'empêcher d'épouser une jeune femme dont il était tombé éperdûment amoureux.
Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d'être, en effet, arrêté à Bakersfield, en Californie. La raison avouée de cette arrestation, qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d'aliénation mentale ; mais s'il faut en croire les journaux de New York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l'empêcher d'épouser une jeune femme dont il était tombé éperdûment amoureux.

Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfleld il y a quelques mois, pour prendre la direction d’une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.

Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfield il y a quelques mois pour prendre la direction d'une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.
Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfield il y a quelques mois pour prendre la direction d'une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.
Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfield il y a quelques mois pour prendre la direction d'une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.
Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfield il y a quelques mois pour prendre la direction d'une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.

Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d’hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco où elle était employée dans un café-concert.

Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d'hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco où elle était employée dans un café concert.
Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d'hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco où elle était employée dans un café concert.
Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d'hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco, ou elle était employée dans un café-concert.
Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d'hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco où elle était employée dans un café concert.

Loretta Addis est d'une grande beauté ; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Celui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et, par conséquent, inconscient de ses actes. C’est alors que fut décerné le mandat d’amener. Le jeune lord a été incarcéré et mis en observation. Il a, sur les conseils de son avocat, consenti à se prêter à un examen médical.

Loretta Addis est d'une grande beauté; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Ceclui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et, par conséquent, inconscient de ses actes. C'est alors que fut décerné le mandad d'amener. Le jeune lord a été incarcéré et mis en observation. Il a, sur les conseils de son avocat, consenti à se prêter à un examen médical.
Loretta Addis est d'une grande beauté; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Ceclui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et, par conséquent, inconscient de ses actes. C'est alors que fut décerné le mandad d'amener. Le jeune lord a été incarcéré et mis en observation. Il a, sur les conseils de son avocat, consenti à se prêter à un examen médical.
Loretta Addis est d'une grande beauté; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Celui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et par conséquent inconscient de ses actes. C'est alors que fut décerné le mandat d'amenér. Le jeune lord a été incarcéré et mis en observation.
Loretta Addis est d'une grande beauté; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Ceclui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et, par conséquent, inconscient de ses actes. C'est alors que fut décerné le mandad d'amener.

Cette arrestation a produit une grande sensation et provoqué les commentaires les plus invraisemblables.

Comme nous le disons plus haut, cette arrestation a produit une grande sensation et provoqué les commentaires les plus invraisemblables.
Comme nous le disons plus haut, cette arrestation a produit une grande sensation et provoqué les commentaires les plus invraisemblables.
Comme nous le disons plus haut, cette arrestation a produit une grande sensation et provoqué les commentaires les plus invraisemblables.
Cette arrestation provoque les commentaires les plus invraisemblables.

Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensbury affirment que jamais lord Sholt n'a donné le moindre signe d’aliénation mentale.

Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensberry affirment que jamais lord Sholto n'a donné le moindre signe d'aliénation mentale.
Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensberry affirment que jamais lord Sholto n'a donné le moindre signe d'aliénation mentale.
Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensberry affirment que jamais lord Sholto n'a donné le moindre signe d'aliénation mentale.
Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensberry affirment que jamais lord Sholto n'a donné le moindre signe d'aliénation mentale.

L'affaire en est là.

Londres, 27 avril.

L’affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d’assises. Le public est un peu moins nombreux qu’hier.

L'affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d'assises. Le public est un peu moins nombreux qu'hier.
L'affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d'assises. Le public est un peu moins nombreux qu'hier.
L'affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d'assises. Le public est un peu moins nombreux qu'hier.
L'affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d’assises. Le public est un peu moins nombreux qu’hier.
L’affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d’assises. Le public est un peu moins nombreux qu'hier.
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L'affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d'assises. Le public est un peut moins nombreux qu'hier.
L’affaire Oscar Wilde et T ylov est reprise ce matin devant la cour d’assises. Le public est un peu moins nombreux qu’hier.
L'affaire Oscar Wilde et Taylor a été reprise ce matin devant la cour d'assises. Le public était un peu moins nombreux qu'hier.
Londres, 27 avril. -- L'affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d'assises. Le public est un peu moins nombreux qu'hier.
Londres, 27 avril. -- L'affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d'assises. Le public est un peu moins nombreux qu'hier.
Londres, 27 avril. — L’affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d’assises. Le public est un peu moins nombreux qu’hier.
LONDRES. — 27 avril. — L’affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la Cour d'assises. Le public est un peu moins nombreux qu'hier.
Londres, 27 avril. --L'affaire Oscar Wilde et Taylord est reprise ce matin devant la Cour d'assises. Le public est un peu moins nombreux qu'hier.
L’affaire Oscar Wilde et Taylor est reprise ce matin devant la cour d’assises. Le public est un peu moins nombreux qu’hier. Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, interroge le témoin Alfred Wood.
L’affaire Oscar Wilde a été reprise, ce matin, devant la cour d’assises ; le public qui se presse aux portes de la salle est moins nombreux.
L'affaire Oscar Wilde a été reprise, ce matin, devant la cour d'assises; le public qui se presse aux portes de la salle est moins nombreux.
L'affaire Oscar Wilde a été reprise ce matin, devant la cour d'assises; le public qui se presse aux portes de la salle est moins nombreux.

Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, interroge le témoin Alfred Wood. Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu’où concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.

Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, interroge le témoins Alfred Wood. Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, interroge le témoin Alfred Wood, celui qui fit chanter Wilde jusqu’à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, interroge le témoin Alfred Wood, qui fit chanter Oscar Wilde jusqu'à concurrence de 30 ou 35 livres sterling, en lui vendant des lettres écrites par l'accusé à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu’à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu’à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu’à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu’à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui lit chanter Wilde jusqu’à concurrence de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu’à concurrence de 39 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence dp 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrençe de 30 ou 35 livres sterling en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Doublas.
Ce témoin est celui qui fit chanter Wilde jusqu'à concurrence de 30 à 35 livres esterlins en lui vendant des lettres écrites par Wilde à lord Alfred Douglas.

Ce qu’il y a de curieux dans cette affaire, c’est qu’il y a toujours des noms qu’on évite de mentionner. Ainsi, Wood déclare avoir été présenté à Wilde par un monsieur dont le nom n’a pas paru au procès ; et ce nom, on ne le donne pas.

Ce qu'il y a de curieux dans cette affaire, c'est qu'il y a toujours des noms qu'on évite de mentionner. Ainsi Wood déclare avoir été présenté à Wilde par un monsieur dont le nom n'a pas paru au procès; et ce nom, on ne le donne pas.

Atkins, un autre témoin, dit également avoir été présenté à Taylor par un monsieur dont le nom n’est pas prononcé ; c’est ensuite Taylor qui le présenta à Wilde au café de Florence. Là, on fit un excellent dîner. C’est Atkins que Wilde emmena à Paris. Wilde lui défendit d’aller au Moulin-Rouge ; mais Atkins s’empressa de désobéir. « N’allez pas dans ces endroits ; ces femmes vous perdront », avait coutume de lui dire Oscar Wilde. Plus tard, tu me [...] dire Oscar Wilde. Plue tard, Wilde lui recommanda de ne pas raconter qu’il l'avait emmené à Paris. Atkina se rappelle avoir connu Mavor, un autre membre de l’abominable confrérie. On appelait Mavor « Jenny ».

Atkins, un autre témoin, dit également avoir été présenté à Taylor par un monsieur dont le nom n'est pas prononcé; c'est ensuite Taylor qui le présenta à Wilde au café de Florence. Là, on fit un excellent dîner. C'est Atkins que Wilde emmena à Paris. Wilde lui défendit d'aller au Moulin-Rouge; mais Atkins s'empressa de désobéir. « N'allez pas dans ces endroits; ces femmes vous perdront, » avait coutume de lui dire Oscar Wilde. Plus tard, Wilde lui recommanda de ne pas raconter qu'il l'avait emmené à Paris.

— « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier ? » demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.

— « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier ? » demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
— « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier ? » demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
— « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier ? » demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
— Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier ? demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
— Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier ? demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
—Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? demande sir Edward Clarke a Atkins en lui tendant un morceau de papier.
— « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? » demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant uu morceau de papier.
— « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? » demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant uu morceau de papier.
-- Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit, sur ce papier? demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
-- Non, répond Atkins,
D. Vous avez connu un monsieur de ce nom à Birmingham?
-- Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
-- Non, répond Atkins.
D. Vous avez connu un monsieur de ce nom à Birmingham?
-- Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
-- Non, répond Atkins.
-- Vous avez connu un monsieur de ce nom à Birmingham?
-- Non.
-- « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier?» demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
-- « Non », répond Atkins.
D. « Vous avez connu un monsieur de ce nom à Birmingham?
R. « Non ».
- « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? » demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
- « Non », répond Atkins.
D. - « Vous avez connu un monsieur de ce nom à Birmingham? »
R. - « Non ».
— Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
— Non, répond Atkins.
D. Vous avez connu un monsieur de ce nom à Birmingham ?
R. Non.
- « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? » demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
- « Non », répond Atkins.
D. - « Vous avez connu un monsieur de ce nom à Birmingham? »
R. - « Non ».
-- Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? demande sir Edward Clarke à Atkins en lui tendant un morceau de papier.
-- Non, répond Atkins.
D. -- Vous avez connu un monsieur de ce nom à Birmingham?
R. -- Non.
-- « Connaissez-vous la personne dont le nom est écrit sur ce papier? » demande sir Edward Clarke Atkins en lui tendant un morceau de papier.
-- « Non » répond Atkins.
D. -- Vous avez connu un monsieur de ce nom à Birmingham?
R. -- « Non. »

R. — « Non. »

L’interrogatoire continue ; il porte sur des faits de chantage.

Tous ces malheureux semblent s'être fait d’ailleurs une seconde spécialité du chantage. Ils allaient même par grosses sommes. On parle de 5,000 francs obtenus d’une première victime. Une somme plus considérable aurait été extorquée à deux Américains à l’hôtel Victoria. Enfin une somme de 12,500 francs aurait été extorquée à un comte étranger venu sur son yacht à Scarborough. Naturellement Atkins déclare n être pour rien dans toutes ces affaires. Mavor est ensuite interrogé ; c’est lui que le témoin précédent appelait Jenny. Comme ce nom l’indique, ces pratiques honteuses étaient chez Mavor une profession. Wilde ne manqua pas de lui offrir le traditionnel porte-cigarettes en argent. Mavor n’en déclare pas moins que rien d’indécent ne s'est passé entre lui et Wilde, auquel il fut présenté par un monsieur d’un rang social très élevé, dans un dîner donné par ce monsieur dont le nom est gardé secret. Un autre témoin, Shelley, demande par grâce qu’on lui évite la opte d'un nouvel examen et qu’on lise ses précédentes déclarations. Mais le ministère public est inflexible et lui fait raconter tous les faits par le menu Le malheureux s’excuse lui-même d'avoir été un fou.

ENGLAND

MISCELLANEOUS FACTS

THE WILDE CASE IN LONDON. — The Oscar Wilde and Taylor case began on Friday before the Assize Court. As soon as the courtyard doors opened, a huge crowd of onlookers rushed to invade the room; but it was necessary to show white paw, that is to say an entry card. Mr. Horace Avory and Mr. Gill perform the office of public prosecutor. Wilde is defended by Sir Edward Clarke and two other lawyers. Taylor has two defenders. Oscar Wilde looks even more emaciated than the last time we admitted to seeing him in Bow Street. He wears shorter hair. He listens to the reading of the indictment, but at first seems rather indifferent. Sir Edward Clarke raises a few points of law at the outset. Then Mr. Gill begins to develop the charges against Oscar Wilde and Taylor. He goes into the details that we already know. The criminal acts on which the accusation is based are 25 in number. As Mr. Gill speaks, Oscar Wilde seems more and more dejected; he hides his face in his hands. Taylor seems much less moved. We call the witnesses whom we have already seen parading in Bow Street. They tell again the disgusting stories we have heard many times before; but, on the order of the judge and at the request of the public prosecutor, they go into all the details of the sadistic facts in which Wilde indulged.

At the very moment when this lamentable case was being pleaded in London, Lord Sholto Douglas, the younger brother of this Lord Alred Douglas who is indirectly implicated, as we know, in the trial, was making a sensational noise about him in America.

Lord Sholto Douglas, also son of the Marquess of Queensberry, has indeed just been arrested at Bakersfield, California. The avowed reason for this arrest, which caused a lot of noise, was that the young lord was suffering from mental alienation; but if we are to believe the New York newspapers which relate the fact, they would, in reality, have arrested Lord Sholto to prevent him from marrying a young woman with whom he had fallen madly in love.

Lord Sholto Douglas is twenty-three years old. He had landed in Bakersfield a few months ago, to take over the management of a fruit farm which had been left to him by his mother.

Last Thursday the son of the Marquess of Queensberry procured the necessary license for his marriage to a hotel maid named Loretta Addis, recently arrived from San Francisco, where she was employed in a cafe-concert.

Loretta Addis is a great beauty; she seemed to share Lord Sholto's great passion. This one made no mystery of his matrimonial intentions. No sooner had he procured the license than one of his friends, Mr. Burwester, went to the magistrate and assured him that Lord Sholto Douglas was stricken with madness and therefore unconscious of his acts. It was then that the arrest warrant was issued. The young lord was imprisoned and put under observation. He, on the advice of his lawyer, agreed to undergo a medical examination.

This arrest produced a great sensation and provoked the most incredible comments.

People who know the family of the Marquess of Queensbury claim that Lord Sholt never gave the slightest sign of insanity.

The case is there.

London, April 27.

The Oscar Wilde and Taylor case is resumed this morning before the Assize Court. The public is a little less numerous than yesterday.

Sir Edward Clarke, Wilde's lawyer, examines witness Alfred Wood. This witness is the one who blackmailed Wilde up to the amount of 30 or 35 pounds sterling by selling him letters written by Wilde to Lord Alfred Douglas.

What is curious about this case is that there are always names that we avoid mentioning. Thus, Wood states that he was introduced to Wilde by a gentleman whose name did not appear at the trial; and this name, we do not give it.

Atkins, another witness, also says he was introduced to Taylor by an unnamed gentleman; it was then Taylor who introduced him to Wilde at the cafe in Florence. There we had an excellent dinner. It was Atkins whom Wilde took to Paris. Wilde forbade him to go to the Moulin Rouge; but Atkins hastened to disobey. “Don't go to these places; these women will ruin you,” Oscar Wilde used to tell her. Later, you [...] tell me Oscar Wilde. Later, Wilde advised him not to tell that he had taken him to Paris. Atkina remembers knowing Mavor, another member of the Abominable Brotherhood. Mavor was called "Jenny".

"Do you know the person whose name is written on this paper?" Sir Edward Clarke asks Atkins, handing him a piece of paper.

A. — “No. »

The interrogation continues; it relates to acts of blackmail.

All these unfortunates seem to have made a second specialty of blackmail. They even went in large sums. We are talking about 5,000 francs obtained from a first victim. A larger sum was allegedly extorted from two Americans at the Hotel Victoria. Finally, a sum of 12,500 francs was allegedly extorted from a foreign earl who came on his yacht to Scarborough. Naturally, Atkins declares that he has nothing to do with all these affairs. Mavor is then interrogated; the previous witness called him Jenny. As the name suggests, these shameful practices were a profession at Mavor. Wilde did not fail to offer him the traditional silver cigarette case. Mavor nevertheless declares that nothing indecent happened between him and Wilde, to whom he was introduced by a gentleman of very high social rank, at a dinner given by this gentleman whose name is kept secret. . Another witness, Shelley, graciously asks to be spared the option of a re-examination and to have her previous statements read. But the public prosecutor is inflexible and makes him tell all the facts in detail. The unfortunate person apologizes himself for having been a madman.

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