Le Jour - Thursday, May 23, 1895
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ECHOS DES TRIBUNAUX
L'affaire Oscar Wilde
Londres, 23 mai.
L'affaire Oscar Wilde est reprise devant la cour d'assises. L'accusé, qui est toujours en liberté sous caution, arrive à la cour de très bonne heure.
L'affaire Oscar Wilde est reprise devant la cour d'assises. L'accusé, qui est toujours en liberté sous caution, arrive à la cour de très bonne heure.
L’affaire Wilde est reprise devant la cour d’assises. L’accusé, qui est toujours en liberté sous caution, arrive de très bonne heure à la cour.
L’affaire Wilde est reprise devant la cour d’assises. L’accusé qui est toujours en liberté sous caution, arrive de très bonne heure à la cour.
L'affaire Wilde est reprise devant la cour d'assises. L'accusé, qui est toujours en liberté sous caution, arrive de très bonne heure à la cour.
L'affaire Wilde est reprise devant la cour d'assises. L'accusé, qui est toujours en liberté sous caution, arrive de très bonne heure à la cour.
L’affaire Wilde est reprise devant la cour d’assises. L’accusé, qui est toujours en liberté sous caution, arrive de très bonne heure à la cour.
L’affaire Wilde est reprise devant la cour d'assises. L'accusé qui est toujours en liberté sous caution, arrive de très bonne heure à la cour.
L'affaire Wilde est reprise devant la cour d'assises. L'accusé,qui est toujours en liberté sous caution, arrive de très'bonne heure à la cour.
Londres, 23 mai. — Le procès Oscar Wilde a continué ce matin devant, la cour d’assises. L’accusé qui est toujours en liberté sous caution est arrivé à la cour de très bonne heure.
Le premier témoin entendu est William Parker qui raconte de nouveau la scène du restaurant de Saint-James et celle du diner chez Kettner. C'est après le dîner, dans ce dernier endroit, que Wilde, passant son bras autour de la taille du frère de Parker, s'écria: « Voilà un boy pour moi! » Et il lui demanda d'aller avec lui au Savoy-Hotel.
Le premier témoin entendu est William Parker qui raconte de nouveau la scène du restaurant de Saint-James et celle du dîner chez Kettner. C'est après le dîner, dans ce dernier endroit, que Wilde, passant son bras autour de la taille du frère de Parker, s'écria: « Voilà un boy pour moi! » Et il lui demanda d'aller avec lui au Savoy-Hôtel.
L'avocat de Wilde demande au témoin: « Avez-vous compris que votre frère allait au Savoy-Hotel dans un but immoral? »
L'avocat de Wilde demanda au témoin: Avez-vous compris que votre frère allait au Savoie-Hôtel dans un but immoral? R. — Oui, répond le témoin.
Avez-vous compris que votre frère allait au Savoy-Hotel dans un but immoral?
— Avez-vous compris que votre frère allait au Savoy-Hotel dans un but coupable.
—Oui, répond le témoin.
D.—Et vous n'êtes pas intervenu?
R.—Non!
D.—N'aviez-vous pas le désir de faire la même chose vous-même?
—Oui, répond Parker à voix basse.
On commence, après, les interrogatoires des témoins concernant les faits qui se sont passés au Savoy-Hôtel. Pour cette partie du procès on entend le témoignage du teneur de livres de l'hôtel qui prouve que Wilde et lord Alfred Douglas ont habité l'hôtel.
On commence, après, les interrogatoires des témoins au Savoy-Hötel. Pour cette partie du procès on entend le témoignage du teneur de livres de l'hôtel qui prouve que Wilde et lord Alfred Douglas ont habité l'hôtel.
On entend ensuite la femme de chambre, Marguerite Cottar. Elle raconte que, le troisième jour du séjour de Wilde, elle monta chez ce dernier qui venait de sonner et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit dans le lit de Wilde un jeune garçon qui paraissait dormir. Il était brun et avait environ 18 à 19 ans.
On entend ensuite la femme de chambre, Marguerite Cottar. Elle raconte que, le troisième jour du séjour de Wilde, elle monta chez ce dernier qui venait de sonner et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit dans le lit de Wilde un jeune garçon qui paraissait dormir. Il était brun et avait environ 18 à 19 ans.
On entend ensuite la femme de chambre, Marguerite Cottard. Elle raconte que le troisième jour du séjour de Wilde, elle monta chez ce dernier qui venait de sonner et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit dans le lit de Wilde un jeune garçon qui paraissait dormir. Il était brun et avait environ 18 à 19 ans.
On entend ensuite la femme de chambre, Marguerite Cottar. Elle raconte que le troisième jour du séjour de Wilde, elle monta chez ce dernier, qui venait de sonner, et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit, dans le lit de Wilde, un jeune garçon qui paraissait dormir. Il était brun et avait environ dix-huit à dix-neuf ans.
On entend ensuite la femme de chambre, Marguerite Cottard. Elle raconte que, le troisième jour du séjour de Wilde, elle monta chez ce dernier qui venait de sonner et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit dans le lit de Wilde un jeune garçon qui paraissait dormir. Il était brun et avait environ dix-huit à dix-neuf ans.
Parmi les témoins suivants, citons la femme de chambre, Marguerite Cottar qui raconte que le troisième jour du séjour de Wilde, elle monta chez ce dernier qui venait de sonner et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit dans le lit de Wilde un jeune garçon qui paraissait dormir. Il était brun et avait environ 18 à 19 ans.
Parmi les témoins suivants, citons la femme de chambre, Marguerite Cottar qui raconte que le troisième jour du séjour de Wilde, elle monta chez ce dernier qui venait de sonner et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit dans le lit de Wilde un jeune garçon qui paraissait dormir, il était brun et avait environ 18 à 19 ans
La femme de chambre Marguerite Cottar raconte que, le troisième jour du séjour de Wilde, elle monta chez ce dernier qui venait de sonner et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit dans le lit de Wilde un jeune garçon qui paraissait dormir. Il était brun et avait environ dix-huit à dix-neuf ans.
La femme de chambre Marguerite Cottar raconte que, le troisième jour du séjour de: Wilde, elle monta chez ce dernier qui venait de sonner et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit dans le lit de Wilde un jeune garçon qui paraissait dormir. Il était brun et avait environ dix-huit à dix-neuf ans.
On entend ensuite la femme de chambre, Marguerite Cottar. Elle raconte que le troisième jour du séjour de Wilde, elle monta chez ce dernier, qui venait de sonner, et lui demanda de faire du feu dans sa chambre. Elle vit dans cette chambre un jeune garçon qui paraissait dormir. Il était brun et avait environ dix-huit à dix-neuf ans. Une autre femme de chambre, Alice Saunders, confirme sur plusieurs points la déclaration précédente.
Une autre femme de chambre, Alice Saunders, confirme sur plusieurs points la déclaration précédents.
Une autre femme de chambre, Alice Saunders, confirme sur plusieurs points la déclaration précédente.
Une autre femme de chambre, Alice Saunders, confirme sur plusieurs points la déclaration précédente.
Une autre femme de chambre, Alice Saunders, confirme sur plusieurs points la déclaration précédente.
Une autre femme de chambre, Alice Saunders, confirme sur plusieurs points la déclaration précédente.
Une autre femme de chambre, Alice Saunders, confirme sur plusieurs points la déclaration précédente.
Une autre femme de chambre, Alice Saunders, confirme sur plusieurs points la déclaration précédente.
Une autre femme de chambre, Alice Saunders, confirme sur plusieurs points la déclaration précédente.
Une autre femme de chambre, Alice Saundcrs, confirme sur plusieurs points la déclaration précédente.
Puis vient la déposition du masseur qui, venu comme d'habitude pour masser Wilde, trouva un jeune homme dans sa chambre. Un garçon du Savoy-Hotel déclare avoir servi des boissons et à souper dans l'appartement de Wilde qui avait chez lui un jeune homme.
Puis vient la déposition du masseur qui, venu comme d’habitude pour masser Wilde, trouva un jeune homme dans sa chambre. Un garçon du Savoy-Hotel déclare avoir servi des boissons et à souper dans l’appartement de Wilde qui avait chez lui un jeune homme.
Puis vient la déposition du masseur qui, venu comme d'habitude pour masser Wilde, trouva un jeune homme dans sa chambre. Un garçon du Savoy-Hôtel déclare avoir servi des boissons et à souper dans l'appartement de Wilde qui avait chez lui un jeune homme.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure comme un homme simple-méat ennuyé de ce qu'il entend, mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu'il respire.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d’indifférence. Il regarde fréquemment l’heure, comme un homme simplement ennuyé de ce qu’il entend ; mais, de temps à autre, sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu’il respire.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure, comme un homme simplement ennuyé de ce qu'il entend; mais, de temps à autre, sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu'il respire:
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure comme un homme simplement ennuyé de ce qu'il entend; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu'il respire.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l’heure comme un homme simplement ennuyé de ce qu’il entend ; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu’il respire.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure comme un homme simplement ennuyé de ce qu'il entend; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu'il respire.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure comme un homme simplement ennuyé de ce qu'il entend, mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu'il respire.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure comme un homme simplement ennuyé de ce qu'il entend; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu'il respire.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure, comme un homme simplement ennuyé de ce qu'il entend; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sel, qu'il respire.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure, comme un homme simplement ennuyé de ce qu'il entend; mais de temps à autre, sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon do sels qu'il respire.
Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure comme un homme simplement ennuyé de ce qu'il entend; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la pauma se trouve caché un flacon de sels qu'il respire.
Pendant les interrogatoires accablants pour lui, Wilde regarde fréquemment l’heure comme un homme simplement ennuyé de ce qu'il entend ; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu’il respire.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d’indifférence. 11 regarde fré quemment l’heure comme un homme sim plement ennuyé de ce qu’il entend ; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d’indifférence. Il regarde fréquemment l’heure comme un homme simplement ennuyé de ce qu’il entend ; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sels qu’il respire. Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, procédé chaque fois à un contre-interrogatoire des témoins.
Pendant ces interrogatoires, Wilde écoute avec une sorte d'indifférence. Il regarde fréquemment l'heure comme un homme simplement ennuyé de ce qu’il entend; mais de temps à autre sa main se porte à sa figure. Dans la paume se trouve caché un flacon de sMs qu’il respire. Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, procède chaque fois à un contre-interrogatoire des témoins.
Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, procède chaque fois à un contre-interrogatoire des témoins.
Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, procède chaque fois à un contre-interrogatoire des témoins.
Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, procède chaque fois à un contre-interrogatoire des témoins.
Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, procède chaque fois à un contre-interrogatoire des témoins.
Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, procède chaque fois à un contre-interrogatoire des témoins.
Sir Edward Clarke, avocat de Wilde, procèds chaque fois à un contre-interrogatoire des té moins.
On passe ensuite à la visite que Wilde fit à Parker et dans laquelle on ne relève rien de nouveau.
On passe ensuite à la visite que Wilde fit à Parker et dans laquelle on ne relève rien de nouveau.
On passe ensuite à la visite que Wilde fit à Parker et dans laquelle on ne relève rien de nouveau.
On passe ensuite à la visite que Wilde fit à Parker, et dans laquelle on ne relève rien de nouveau.
On passe ensuite à la visite que Wilde fit á Parker et dans laquelle on ne relevé rien de nouveau.
On passe ensuite à la visite que Wilde fit à Parker et dans laquelle on ne relève rien de nouveau.
Des inspecteurs de police racontent l'arrestation de Wilde.
Puis on procède à la lecture de la sténographie du procès du marquis de Queensberry. A mesure que le procès avance, Wilde semble devenir plus fatigué, et ses regards du côté de l'horloge deviennent plus fréquents.
Puis on procède à la lecture de la sténographie du procès du marquis de Queensberry. A mesure que le procès avance, Wilde semble devenir plus fatigué, et ses regards du côté de l'horloge deviennent plus fréquents.
Puis on procède à la lecture de la sténographie du procès du marquis de Queonsberry. A mesure que le procès avance, Wilde semble devenir plus fatigué, et ses regards du côté de l'horloge deviennent plus fréquents.
Lorsque la lecture du procès Queensberry est terminée le ministère public annonce que la part de l'accusation est terminée.
Lorsque la lecture du procès Queensberry est terminée le ministère public annonce que la part de l'accusation est terminée.
Lorsque la lecture du procès Queonsberry est terminée, le ministère public annonce que là part de l'accusation est terminée.
Lorsque la lecture du procès Queensbury est terminée, le ministère public annonce que la part de l’accusation est terminée.
Puis on procède à la lecture de la sténographie du procès du marquis de Queensberry, et le ministère public annonce que la part de l'accusation est terminée.
Après quoi le ministère public annonce que la part de l'accusation est terminée.
Sir Edward Clarke se lève et demande au juge de ne pas poser au jury la question d'indécence à l'hôtel Savoy, parce que l'accusation n'était pas suffisamment justifiée.
Sir Edward Clarke se lève et demande au juge de ne pas poser au Jury la question d'indécence à l'hôtel Savoy, parce que l'accusation, n'était pas suffisamment justifiée.
Sir Edward Clarke se lève et demande au juge de ne pas poser au jury la question d'indécence à l'hôtel Savoy, parce que l'accusation n'était pas suffisamment justifiée.
Sir Edward Clarke se lève et demande au juge de ne pas poser au jury la question d'indécence à l'hôtel Savoy, parce que l'accusation n'était pas suffisamment justifiée.
Sir Edvard Clarke se lève et demande au juge de ne pas poser au jury la question d’indécence à l'hôtel Savoy parce que l’accusation n’était pas suffisamment justifiée.
Sir Edward Clarke demande au juge de ne pas poser au jury la question d'indécence à l'hôtel Savoy parce que l'accusation n'était pas suffisamment justifiée.
Sir Edward Clarke demande au juge da ne pas poser au jury la question d'indécence à l'hôtel Savoy parce que l'accusation n'était pas suffisamment justifiée.
Sir Edward Clarke demande au juge de ne pas poser au jury la question d’inconvenances coupables à l’hôtel Savoy parce que l’accusation n’était pas suffisamment justifiée.
On donne ensuite lecture du procès Quensbury, puis sir Edward Clarke se lève et demande au juge de ne pas poser au jury la question d’indécence à l’hôtel Savoy, parce que l’accusation n’était pas suffisamment justifiée.
On donne ensuite lecture du procès Queensbury, puis sir Edward Clarke se lève et demande au juge de ne pas poser eu jury la question d'indécence à l'hôtel Savoy, parce que l'accusation n'était pas suffisamment justifiée.
Sir Edward Clarke se lève et demande au juge de ne pas poser au jury la question d'indécence à l'hôtel Savoy, parce que l'accusation n'était pas suffisamment justifiée. Le ministère public s'y oppose. Le juge déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
Sir Edward Clarke se lève et demande au juge de ne pas poser au jury la question d'indécence à l'hôtel Savoy, parce que l'accusation n'était pas suffisamment justifiée. Le ministère public s'y oppose et le juge déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
La ministere public s'y oppose. Le juge déclare que cette accusation doit rester devant jury.
Le ministère public s’y oppose. Le juge déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
Le ministère public s’y oppose. Le juge déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
Le ministère public s'y oppose. Le juge déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
Le ministère public s'y oppose. Le juge déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
Le ministère public s'y oppose. Le juge déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
Le ministère public s'y oppose. Le juga déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
Le ministère public s’y oppose. La juge déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
Le ministère public s'y oppose. La juge déclare que cette accusation doit rester devant le jury.
Le ministère public maintient que Shelley ne peut pas être considéré comme un complice ordinaire et que le chef d'accusation qui le concerne doit être soumis au jury.
Le ministère public maintient que Shelley ne peut pas être considéré comme un complice ordinaire et que le chef d’accusation qui le concerne doit être soumis au jury.
Le ministère public maintient que Shelley ne peut pas être considéré comme un complice ordinaire, et que le chef d'accusation qui le concerne doit être soumis au jury:
Le ministère public maintient que Shelley ne peut pas être considéré comme un complice ordinaire et que le chef d'accusation qui le concerne doit être soumis au jury.
Mais sir E. Clarke soutient que Shelley a été complice et le magistrat est de son avis, de telle sorte qu'il retire le chef d'accusation relatif à Shelley.
Mais sir E. Clarke soutient que Shelley a été complice et le magistrat est de son avis, de telle sorte qu’il retire le chef d’accusation relatif à Shelley.
Mais sir E. Clarke soutient que Shelley a été complice, et le magistrat est de son avis, de telle sorte qu'il retire le chef d'accusation relatif à Shelley.
Mais sir E. Clarke soutient que Shelley a été complice et le magistrat est de son avis, de telle sorte qu'il retire le chef d'accusation relatif à Shelley.
Sir E. Clarke demande qu'il en soit de même pour le chef d'accusation concernant Wood.
Sir E. Clarke demande qu’il en soit de même pour le chef d’accusation concernant Wood.
Sir E. Clarke demande qu'il en soit de même pour le chef d'accusation concernant Wood.
Sir E. Clarke demande qu'il en soit de même pour le chef d'accusation concernant Wood.
Sir E. Clarke demande qu’il en soit de même pour le chef d’accusation concernant Wood.
Sir E. Clarke demande qu'il en soit de même pour le chef d'accusation concernant Wood.
Sir E. Clarke demande qu'il en soit de même pour le chef d'accusation concernant Wood.
Une discussion s'élève entre le défenseur et le ministère public à ce sujet et le juge déclare que ce chef d'accusation doit rester soumis au jury, bien que Wood soit un complice, parce qu'il y a eu une confirmation suffisante à son témoignage.
Une discussion s’élève entre le défenseur et le ministère public à ce sujet et le juge déclare que ce chef d’accusation doit rester soumis au jury bien que Wood soit un complice parce qu’il y a eu une confirmation suffisante à son témoignage.
Une discussion s'élève entre le défenseur et le ministère public à ce sujet, et le juge déclare que ce chef d'accusation doit rester soumis au jury, bien que Wood soit un complice, parce qu'il y a eu une confirmation suffisante à son témoignage.
Une discussion s'élève entre le défenseur et le ministère public à ce sujet, et le juge déclare que ce chef d'accusation doit rester soumis au jury, bien que Wood soit un complice, parce qu'il y a eu une confirmation suffisante de son témoignage.
Une discussion s'élève entre le défenseur et le ministère public à ce sujet et le juge déclare que ce chef d'accusation doit rester soumis au jury, bien que Wood soit un complice, parce qu'il y eu une confirmation suffisante à son témoignage.
Pour comprendre ce qui précède, il faut savoir qu'il est, depuis plusieurs siècles, de tradition dans les tribunaux criminels anglais de ne pas considérer comme suffisante la preuve donnée par un complice, à moins que cette preuve ne soit accompagnée d'une confirmation sérieuse.
Pour comprendre ce qui précède, il faut savoir qu'il est, depuis plusieurs siècles, de tradition dans les tribunaux criminels anglais, de ne pas considérer comme suffisante la preuve donnée par un complice, à moins que cette preuve ne soit accompagnée d'une confirmation sérieuse.
Pour comprendre ce qui précède, il faut savoir qu'il est, depuis plusieurs siècles, de tradition dans les tribunaux criminels anglais, de ne pas considérer comme suffisante la preuve donnée par un complice, à moins que cette preuve ne soit accompagnée d'une confirmation sérieuse.
Pour comprendre ce qui précède, il faut savoir qu'il est, depuis plusieurs siècles, de tradition dans les tribunaux criminels anglais de ne pas considérer comme suffisante la preuve donnée par un complice, à moins que cette preuve ne soit accompagnée d'une confirmation sérieuse.
L'affaire est renvoyée à demain. Sir Edward Clarke commencers la défence de Wilde.
L’affaire est renvoyée à demain. Sir Edward Clarke commencera la défense de Wilde.
L'affaire est renvoyée à demain. Sir Edward Clarke commencera la défense de Wilde.
L'affaire est renvoyée à demain. Sir Edward Clarke commencera la défense de Wilde.
L’affaire est renvoyée à demain. Sir Edward Clarke commencera la défense de Wilde.
L'affaire est renvoyée à demain. Sir Edward Clarke commencera la défense de Wilde.
L'affaire est renvoyée à demain. Sir Edward Clarke commencera la défense de Wilde.
L'affaire est renvoyée à demain. Sir Edward Clarke commencera la défense de Wilde.
L'affaire a été renvoyée à aujourd'hui. Sir Edward Clarke commencera la défense d'Oscar Wilde.
LES SUITES DE L'AFFAIRE OSCAR WILDE
Le Temps reçoit, à propos de la confusion commise entre les deux fils de lord Queensberry, la lettre suivante de lord Alfred Douglas:
Le Temps reçoit, à propos de la confusion commise entre les deux fils de lord Queensberry, la lettre suivante de lord Alfred Douglas :
Le Temps reçoit, à propos de la confusion commise entre les deux fils de lord Queensberry, la lettre suivante de lord Alfred Douglas :
Nous recevons à propos de la confusion commise entre les deux fils de lord Queensberry la lettre suivante de lord Alfred Douglas:
HOTEL DE LA POSTE ROUEN Le 22 mai.
Monsieur,
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas mai malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l’affaire de mon frère. le marquis de Queensberry. Ce n’est pas moi malheureusement qui s’est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère ainé lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme uous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frire a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a jamais même parlé de lui.
Le 22 mai.
Monsieur,
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi, malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné, lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connait pas Taylor et n'a jamais même parlé de lui.
Le 22 mai.
Monsieur,
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi, malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné, lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connait pas Taylor et n'a jamais même parlé de lui.
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Çe n'est pas moi malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry c'est mon frère ainé lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais mème parlé avec lui. C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.
« Ce n'est pas moi malheureusement, ecrit-il, qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.
Ce n’est pas moi « malheureusement » qui s'est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a même jamais parlé avec lui.
Ce n’est pas moi « malheureusement » qui s'est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a même jamais parlé avec lui.
Ce n'est pas moi malheureusement, écrit-il, qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a même jamais parlé avec lui.
C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cesse d'ecrire a la femme de mon lite des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.
C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossiéreté incroyables.
C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire a la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d'une grossièreté incroyables.
C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.
C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossiéreté incroyables.
C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire à la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d’une grossiéreté incroyables.
C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.
« C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables. »
C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables...
Encore une erreur assez sèrieuse que vous avez faite, c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Oueensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, Monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame, le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé.
Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faite c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame, le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé.
Encore une erreur assez sérieuse qua vous avez faite, c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame, le mari divorcé à cause de sa cruaté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé.
Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faites c’est de parier de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c’est lui qui est le mari divorcé de cette dame le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s’est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qui est encore divorcé.
Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faites c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une fille de dix-sept ans, et qui est encore divorcé.
Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faites c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une fille de dix-sept ans, et qui est encore divorcé.
Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis très peu accoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.
Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis très peu accoutumé a écrire, et en même temps mes compliments très distingués.
Je vous prie, monsieur de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis très peu accoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.
Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis inaccoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.
Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis inaccoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.
Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pouq les fautes que j’ai dû faire dans une langue que je suis inaccoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.
ALFRED DOUGLAS.
ECHOES FROM THE COURTS
The Oscar Wilde Affair
London, May 23.
The Oscar Wilde case is taken up again before the Assize Court. The accused, who is still out on bail, arrives at court very early.
The first witness heard is William Parker who recounts the scene at the Saint-James restaurant and that of the diner at Kettner's. It was after dinner, in the latter place, that Wilde, putting his arm round Parker's brother's waist, exclaimed: "There's a boy for me!" And he asked her to go with him to the Savoy-Hotel.
Wilde's lawyer asks the witness: “Did you understand that your brother was going to the Savoy-Hotel for an immoral purpose? »
“Yes,” replies the witness.
D.—And you did not intervene?
A.—No!
Q.—Didn't you have the desire to do the same thing yourself?
“Yes,” Parker replies quietly.
We begin, after, the interrogation of witnesses concerning the facts that happened at the Savoy-Hotel. For this part of the trial we hear the testimony of the bookkeeper of the hotel which proves that Wilde and Lord Alfred Douglas lived in the hotel.
We then hear the maid, Marguerite Cottar. She relates that, on the third day of Wilde's stay, she went up to him, who had just rung the bell, and asked him to light a fire in his room. She saw in Wilde's bed a young boy who seemed to be sleeping. He was dark-haired and about 18-19 years old.
Another maid, Alice Saunders, confirms the previous statement on several points.
Then comes the testimony of the masseur who, having come as usual to massage Wilde, found a young man in his room. A waiter from the Savoy-Hotel declares having served drinks and supper in the apartment of Wilde, who had a young man in his home.
During these interrogations, Wilde listens with a kind of indifference. He frequently looks at the time like a single-headed man bored with what he hears, but now and then his hand goes to his face. In the palm is hidden a vial of salts that he breathes.
Sir Edward Clarke, Wilde's lawyer, cross-examines the witnesses each time.
We then move on to the visit that Wilde made to Parker and in which we find nothing new.
Police inspectors recount Wilde's arrest.
Then the stenography of the trial of the Marquess of Queensberry is read. As the trial progresses, Wilde seems to grow more tired, and his glances at the clock become more frequent.
When the reading of the Queensberry trial is over the Crown announces that the prosecution's part is over.
Sir Edward Clarke stands up and asks the judge not to ask the jury the question of indecency at the Savoy Hotel, because the charge was not sufficiently substantiated.
The public ministry opposes it. The judge declares that this charge must remain in front of jury.
The Crown maintains that Shelley cannot be considered an ordinary accomplice and that the charge against him must go to the jury.
But Sir E. Clarke maintains that Shelley was an accomplice, and the magistrate agrees, so that he withdraws the charge relating to Shelley.
Sir E. Clarke asks that the same applies to the charge against Wood.
An argument arose between the defendant and the Crown on this subject and the judge declared that this count must remain before the jury, although Wood was an accomplice, because there had been sufficient confirmation to his testimony.
To understand the foregoing, it should be borne in mind that it has been the tradition for many centuries in English criminal courts not to regard evidence given by an accomplice as sufficient unless such evidence is accompanied by confirmation. serious.
The case is adjourned to tomorrow. Sir Edward Clarke begins the defense of Wilde.
THE AFTERMATH OF THE OSCAR WILDE CASE
Le Temps receives, in connection with the confusion committed between the two sons of Lord Queensberry, the following letter from Lord Alfred Douglas:
HOTEL DE LA POSTE ROUEN May 22.
Sir,
I have just read in your newspaper a completely inaccurate version of the case of my brother, the Marquess of Queensberry. It was not May, unfortunately, who fought with Lord Queensberry, it was my elder brother, Lord Douglas of Hawick. It is also not, as you say, because of the verdict against Taylor that my brother did what he did, since he does not know Taylor and has never even spoken with him.
It is because the marquis, for two months, has not ceased to write letters of incredible obscenity and coarseness to the wife of my bed.
Another rather serious mistake you have made is to speak of my mother, the Marquise de Oueensberry, as my father's divorced wife. Allow me to let you know, sir, that he is the divorced husband of this lady, the divorced husband because of his cruelty and adultery for eight years. Let us add that the marquis was again married fifteen months ago to a young girl of seventeen, and that he is still divorced.
Please, sir, please accept my apologies for the mistakes I had to make in a language that I am very unaccustomed to writing, and at the same time my very distinguished compliments.
ALFRED DOUGLAS.