La République Française - Monday, April 29, 1895
This report was originally published in French. Machine translations may be available in other languages.
TRIBUNAUX
ÉTRANGER
Oscar Wilde
Le procès scandaleux qui passionne en ce moment l’Angleterre se déroule actuellement devant la cour d’assises.
M. Horace Avory et M. Gill remplissent l'office du ministère public.
Wilde est défendu par sir Edward Clarke et deux autres avocats.
Taylor a doux défenseurs.
Oscar Wilde parait plus amaigri qu'au moment de sa comparution devant le juge de Bow-Street. Il porte les cheveux plus courts. Il écoute la lecture de l’acte d'accusation, mais parait d'abord assez indifferent.
Sir Edward Clarke soulève, au début, quelques poiuts de droit.
Ensuite M. Gill commence à développer les accusations qui pèsent sur Oscar Wilde et sur Taylor. Il entre dans les détails que l’on connaît déjà. Les faits criminels sur lesquels se base l'accusation sont au nombre de 25.
Le défilé des témoins cïïtendus à Bow-Street recommence, défilé lamentable qui met à jour de nouveau les faits monstrueux reprochés à Oscar Wilde.
Le témoin Parker, dans un long interrogatoire, avoue qu’il a reçu 750 francs de deux individus qui ont extorqué de 8 à 10,000 francs à un personnage avec lequel lui, Parker, avait commis des actes d’indécence.
Les interrogatoires continuent.
Les avocats des accuses cherchent à faire tomber les témoins dans des contradictions et à ruonfrer qu’ils ne méritent aucune con fiance; mais les faits n’en restent pas moins accablants pour les accusés.
A l’audience d’hier, on a revu Atkins et Shelley qui ont renouvelé leurs dépositions precedentes.
Le tribunal entend ensuite le comptable de l’hôtel Savoy, le propriétaire de l'hôtel Albermarle et plusieurs témoins dont les dépositions sont sans grande importance; puis les débats sont renvoyés à lundi prochain.
M. C.
LAW COURTS
FOREIGN
Oscar Wilde
The scandalous trial that currently excites England is currently taking place before the Assize Court.
M. Horace Avory and M. Gill fulfill the office of the public prosecutor.
Wilde is defended by Sir Edward Clarke and two other lawyers.
Taylor has soft defenders.
Oscar Wilde seems more emaciated than when he appeared before the judge in Bow-Street. He wears shorter hair. He listens to the reading of the indictment, but at first seems quite indifferent.
Sir Edward Clarke raises a few points of law at the beginning.
Then Mr. Gill begins to develop the charges against Oscar Wilde and Taylor. He goes into the details that we already know. The criminal facts on which the accusation is based are 25 in number.
The procession of witnesses heard in Bow-Street begins again, a lamentable procession which once again brings to light the monstrous facts with which Oscar Wilde is reproached.
The witness Parker, in a long interrogation, admits that he received 750 francs from two individuals who extorted from 8 to 10,000 francs from a character with whom he, Parker, had committed acts of indecency.
The interrogations continue.
The defendants' lawyers seek to lead the witnesses into contradictions and to prove that they do not deserve any trust; but the facts are none the less overwhelming for the defendants.
At yesterday's hearing, we saw Atkins and Shelley who renewed their previous depositions.
The court then hears the accountant of the Savoy hotel, the owner of the Albermarle hotel and several witnesses whose depositions are of little importance; then the debates are adjourned to next Monday.
CM