L'AFFAIRE OSCAR WILDE

Londres, 7 avril. -- Voici de curieux détails concernant l'incarcération de M. Oscar Wilde:

Londres, 7 avril. — Voici de curieux détails concernant l’incarcération de M. Oscar Wilde :

L'accusé avait passé une partie de l'après-midi à l'hôtel Cadogan, de Sloane street, lorsque, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l'arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow street.

L’accusé avait passé une partie de l’après-midi à l’hôtel Cadogan, de Sloane Street, lorsque, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l’arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow Street.
L'accusé avait passé une partie de l'après-midi à l'hôtel le Cadogan, de Slonne-Street, lorsque, vers six heures du soir deux détectives vinrent L'arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow-Street.
L'accusé avait passé une partie de l'après-midi à l'hôtel le Cadogan, de Slonne-Street, lorsque, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l'arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow-Street.

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il lui dit:

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l’objet de sa visite, il lui dit :
M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il lui dit:
M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visita il lui dit:
M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui:

-- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi?
-- Vous conduire à Scotland-Yard.
-- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule?
-- Oui.
-- Pourrai-je fournir une caution?
-- Ce n'est pas à moi à vous le dire.
-- Fumer?
-- Nous ne le savons pas.

— Qu’est-ce qu’on veut faire de moi ?
— Vous conduire à Scotland-Yard.
— Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule?
— Oui.
— Pourrai-je fournir une caution?
— Ce n’est pas à moi à vous le dire.
— Fumer?
— Nous ne le savons pas.
-- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi?
-- Vous conduire à Scotland-Yard.
-- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule?
-- Oui.
-- Pourrai-je fournir une caution?
-- Ce n'est pas à moi à vous le dire.
-- Fumer?
-- Nous ne le savons pas.
- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi?
- Vous conduira à Scotland-Yard.
- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule?
- Oui.
- Pourrai-je fournir une caution?
- Ce n'est pas à mois à vous le dire.
- Fumer?
- Nous ne le savons pas.
«-- Vous conduire à Scotland-Yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas.»

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland-Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait améné les policemen et à les suivre à Scotland-Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.
Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland-Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.
Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.

En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin a huit heures du soir, il était transféré de Scotland-Yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redît la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.

En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l’on vit qu’il avait fait d’abondantes libations. Enfin à huit heures du soir, il était transféré de Scotland-Yard à Bow Street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d’arrêt, mais demanda qu’on lui redît la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l’accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.
En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l'on vît qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.
En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.

Devant le tribunal de Bow street, M. Gully a raconté comment un nommé Taylor était chargé de procurer des jeunes garçons à Wilde, qui se rendait fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de ce dernier lui étaient présentés.

Devant le tribunal de Bow Street, M. Gully a raconté comment un nommé Taylor était chargé de procurer des jeunes garçons à Wilde, qui se rendait fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de ce dernier lui étaient présentés.

Charles Parker, à qui il est fait allusion, est introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé.

Charles Parker, à qui il est fait allusion, est introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé.
Charles Parker, à qui il est fait allusion, est alors introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé.
Charles Parker, à qui il est fait allusion, est alors introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été melé.

A ce moment, on apprend que Taylor vient d'être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu'il entre dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.

A ce moment on apprend que Taylor vient d'être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu'il entre dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.
A ce moment, on apprend que Taylor vient d’être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu’il entre dans la salle, 0. Wilde s’incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.
A çe moment on apprend que Taylor vient d'être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu'il entra dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui.

Parker et un frère à lui, Taylor et Wilde allèrent dîner dans un restaurant. Ils mangèrent tous quatre dans un cabinet particulier. C'est là que la présentation fut faite. On but du champagne; ce fut naturellement Wilde qui paya. Parker visita ce dernier au Savoye Hotel où ils s'installèrent seuls dans un petit salon. On soupa chaque fois au, champagne; et Parker recevait en partant soit deux, soit trois livres sterling.

Parker et un frère à lui, Taylor et Wilde allèrent dîner dans un restaurant. Ils mangèrent tous quatre dans un cabinet particulier. C’est là que la présentation fut faite. On but du champagne ; ce fut naturellement Wilde qui paya. Parker visita ce dernier au Savoye Hôtel,'où ils s'installèrent seuls dans un petit salon. On soupa chaque fois au champagne; et Parker recevait en partant soit deux, soit trois livres sterling.
Parker et un frère à lui, Taylor et Wilde allèrent dîner dans un restaurant. Ils mangèrent tous quatre dans un cabinet particulier. C'est là que la présentation fut faite. On but du champagne; ce fut naturellement Wilde qui paya. Parker visita ce dernier au Savoy Hôtel où ils s'installèrent seuls dans un petit salon. On soupa chaque fois au champagne et Parker recevait en partant soit deux, soit trois livres sterling. D'autres rencontres ont eu lieu entre eux...

On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n'en pas douter, les accusations de lord Queensberry.

On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n'en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n’en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n'en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n'en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n’en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n'en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n’en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n’en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n’en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n'en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n'en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n'en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment à n’en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
Un assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n’en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n’en pas douter, les accusations de lord Queensbury.
On assiste à un défilé de témoins qui confirment, à n'en douter, les accusations de lord Queensberry.
On a assisté à un défilé de témoins qui ont confirmé, à n'en pas douter, les accusations de lord Queensberry.
On a assisté à un défilé de témoins qui ont confirmé, à n'en pas douter, les accusations de lord Quecnsberry.

Le juge fait avouer à l'un des témoins que M. Wilde n'est pas seul en cause; deux de ses complices ont déjà quitté l'Angleterre.

Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause ; deux de ses complices ont déjà quitté l’Angleterre.
Le juge fait avouer à l'un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause ; deux de ses complices ont déjà quitté l’Angleterre.
Le juge fait avouer a l'un des témoins que M. Wilde n'est pas seul en cause; deux de ses complices ont déjà quitté l'Angleterre.
Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause; deux de ses complices ont déjà quitté l’Angleterre.
Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause ; deux de ses complices ont déjà quitté l’Angleterre.
Le juge fait avouer à l'un des témoins que M. Wilde n'est pas seul en cause; deux de ses complices ont déjà quitté l'Angleterre.
Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause ; deux de ses complices ont déjà quitté l’Angleterre.
Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause ; deux de ses complices ont déjà quitté l’Angleterre.
Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause ; deux de ses complices ont déjà quitté l'Angleterre.
Le juge fait avouer à l'un des témoins que M. Wilde n'est pas seul en cause; deux de ses complices ont déjà quitté l'Angleterre.
Le juge fait avouer à l'un des témoins que M. Wilde n'est pas seul en cause; deux de ses complices ont déjà quitté l'Angleterre.
Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause ; deux de ses complices ont déjà quitté l’Angleterre.
Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause ; deux de ses complices ont déjà quitté l’Angleterre.
Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seule en cause ; deux de ses complices ont déjà quitté l’Angleterre.
Le juge fait avouer à l’un des témoins que M. Wilde n’est pas seul en cause ; deux de ses complices ont déjà quitta l’Angleterre.
Le juge fait avouer à l'un des témoins que M. Wilde n'est pas seul en cause; deux de complices ont dejà quitté l'Angleterre
Le juge a fait avouer à l'un des témoins que M. Wilde n'était pas seul en cause; deux de ses complices ont déjà quitté l'Angleterre.
Le juge a fait avouer à l'un des témoins que M. Wilde n'était pas seul en cause; deux de ses complices ont déjà quitté l'Angleterre.

On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.
On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.
On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.
On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.
Un parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

Le frère de Parker est également interrogé et confirme en partie le récit de son frère.

Le frère de Parker est également interrogé et confirme en partie le récit de son frère.
Le frère de Parker est également interrogé et confirme en partie le récit de son frère.
Le frère de Packer, interrogé, confirme en partie le récit de son frère.

Mme Grast raconte qu'elle louait des chambres à Taylor qui recevait des visites d'un grand nombre de jeunes gens d'environ seize ans. Le témoin ne peut pas reconnaître M. Wilde, mais elle se souvient que Taylor appelait un de ses visiteurs Oscar.

Mme Grast raconte qu’elle louait des chambres à Taylor qui recevait des visites d’un grand nombre de jeunes gens d’environ seize ans. Le témoin ne peut pas reconnaître M Wilde, mais elle se souvient que Taylor appelait un de ses visiteurs Oscar.
Mme Grast raconte qu'elle louait des chambres à Taylor qui recevait des visites d'un grand nombre de jeunes gens d'environ seize ans. Le témoin ne peut pas reconnaître M. Wilde, mais elle se souvient que Taylor appelait un de ses visiteurs Oscar.

« Les chambres de Taylor, dit le témoin, étaient très bien meublées et très parfumées. Taylor était comme une petite maîtresse dans son déshabillé de nuit.» N'insistons pas.

« Les chambres de Taylor, dit le témoin, étaient très bien meublées et très parfumées. Taylor était comme une petite maîtresse dans son déshabillé de nuit. » N’insistons pas.
« Les chambres de Taylor, dit le témoin, étaient très bien meublées et très parfumées. Taylor était comme une petite maîtresse dans son déshabillé de nuit. » N'insistons pas.
La chambre de Taylor était très bien meublée et très parfumée. Il était comme une petite maîtresse dans son déshabillé de nuit.

Un masseur de l'hôtel Savoye raconte avoir vu un jeune homme de seize à dix-huit ans dans la chambre à coucher de Wilde, et une femme de chambre de l'hôtel affirme le même fait.

Un masseur de l'hôtel Savoye raconta avoir vu un jeune homme de seize à dix-huit ans dans la chambre à coucher de Wilde, et une femme de chambre de l’hôtel affirme le même fait.
Un masseur de l'hôtel Savoy raconte avoir vu un jeune homme de seize à dix-huit ans dans la chambre à coucher de Wilde, et une femme de chambre de l'hôtel affirme le même fait.

Etc., etc.

Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.

Le magistrat ajourne l’affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à huitaine et refuse de laisser les inculpés en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à huitaine et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Le juge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit, et refuse de laisser les deux prisoniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit, et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les déux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd'hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers eu liberté sous caution.
Sir John Bridge a ajourné l'affaire à demain en huit et a refusé de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge a ajourné l'affaire à demain en huit et a refusé de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

THE OSCAR WILDE AFFAIR

London, April 7. -- Here are curious details concerning the incarceration of Mr. Oscar Wilde:

The accused had spent part of the afternoon at the Cadogan Hotel, in Sloane street, when, about six o'clock in the evening, two detectives came to arrest him, obeying a warrant from Sir John Bridge, presiding judge. of Bow street.

Mr. Wilde was in the company of the two sons of the Marquess, Lord Douglas of Hawick (the eldest son and heir since the death of Lord Drumlenrig) and Lord Alfred Douglas. He was lying on a deck chair and smoking. When one of the detectives had explained to him the object of his visit, he said to him:

-- What do they want to do with me?
-- Take you to Scotland Yard.
-- Will I be kept all night in a cell?
-- Yes.
-- Can I provide a deposit?
-- It's not for me to tell you.
-- To smoke?
-- We do not know it.

After this conversation, Mr. Wilde decided to get into the cab which had brought the policemen and to follow them to Scotland Yard, not without taking away, for entertainment during the journey, a copy of the Yellow book, which is a literary publication. quarterly.

As he got out of the carriage, Mr. Oscar Wilde nearly fell to the ground, from which it was seen that he had made abundant libations. Finally, at eight o'clock in the evening, he was transferred from Scotland Yard to Bow Street, where he was searched. He made no comment on reading the arrest warrant, but asked that he be told again the date (25 March last) on which the accusation formed by the English procedure is based above all to specify and prove a special fact. .

At Bow street court, Mr Gully told how a man named Taylor was responsible for procuring young boys for Wilde, who frequently visited Taylor's home, where the latter's clients were introduced to him.

Charles Parker, to whom it is alluded, is introduced and will testify on the facts in which he was involved.

At this moment, we learn that Taylor has just been discovered and, in turn, he is taken to the condemned bench. When he enters the room, O. Wilde bows to him. Sir John Bridge, the magistrate, explains the nature of the cause to him, then Parker is heard.

Parker and a brother of his, Taylor and Wilde went to dinner at a restaurant. They all four ate in a private cabinet. This is where the presentation was made. We drank champagne; Naturally it was Wilde who paid. Parker visited the latter at the Savoye Hotel where they settled alone in a small lounge. We dined each time with champagne; and Parker would receive on leaving either two or three pounds sterling.

We witness a procession of witnesses who confirm, without a doubt, Lord Queensberry's accusations.

The judge makes one of the witnesses confess that Mr. Wilde is not the only one involved; two of his accomplices have already left England.

There is talk of sensational arrests that are about to be made.

Parker's brother is also questioned and partially confirms his brother's account.

Mrs. Grast relates that she rented rooms to Taylor, who received visits from a large number of young people of about sixteen years of age. The witness cannot recognize Mr. Wilde, but she remembers Taylor calling one of her visitors Oscar.

“Taylor's rooms,” said the witness, “were very well furnished and very perfumed. Taylor was like a little mistress in her nightgown." Let's not insist.

A masseur at the Hotel Savoye recounts having seen a young man of sixteen or eighteen in Wilde's bedroom, and a hotel maid affirms the same fact.

Etc., etc.

The magistrate adjourns the case to Thursday and refuses to let the accused free on bail.

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