Journal de Seine-et-Marne - Sunday, April 14, 1895
This report was originally published in French. Machine translations may be available in other languages.
PETITE CAUSERIE
Aoh, shoking ! c’est le cas ou jamais de le crier. Pour une fois nous prendrons cette exclamation à nos bons amis les Anglais, en la leur retournant.
Il est véritablement scandaleux le procès qui se déroule au tribunal de Bow-Street et Oscar Wilde va passer un mauvais quart d’heure.
Sincèrement je plains le défenseur du prévenu, sir Edward Clarke. Que va t-il imaginer pour la défense de son client ? Tâche ingrate et délicate.
C’est le cas où jamais de dire :
Glissez mortels, n’appuyez pas.
...
Ce peuple anglais qui se choque de tout ce qui est un tantinet léger, qui ne peut sans rougir, entendre prononcer le mot culotte, qui a inventé l'inexpressible, qui, à ses statues a imposé une feuille du vigne si large qu’elle en est ridicule, ce bon peuple vertueux au plus haut point, n’aurait pas manqué de s’écrier, si Wilde avait vu le jour chez nous : « Oh ! ces sales Français, quelles mœurs ! tout est vice dans leur Babylone moderne. »
La langue anglaise va donc s’enrichir d’un verbe nouveau, car, sans aucun doute, on fera pour Wilde ce qu’on a fait pour Germiny, deux personnages remarquables par leurs erreurs d’orthographe, confondant trop souvent un genre avec l’autre.
Les débats qui n’ont pas lieu à huis-clos, sont très édifiants : Atkins, un des mignons du prévenu déclare qu'au mois de novembre 1892 il fut invité à dîner au restaurant de l’hôtel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C’était la première fois qu’il voyait Oscar Wilde. Celui-ci, lui passant le bras autour de la taille, lui demanda d’aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier.
Il a vingt-deux ans. Au mois de novembre 1892, il fut invité à dîner au restaurant de l'hôtel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci, lui passant le bras autour de la taille, lui demanda d'aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier.
Affaire conclue. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contiguës.
Affaire conclue. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contiguës.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines ou ils prirent deux chambres contiguës.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contigues.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où il prirent deux chambres contiguës.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevord des Capucines, où ils prirent deux chambres contigues.
Le lendemain, après avoir déjeuné dans un calé, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupèrent ensemble dans la soirée.
Le lendemain après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupirent ensemble dans la soirée.
Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur, où il lui fit couper et friser les cheveux.
Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur, où il lui fit couper et friser les cheveux.
Le lendemain, après avoir dejeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux.
Le lendemain après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux.
Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupèrent ensemble dans la soirée. «C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie!» s'écrie le témoin à ce souvenir.
« C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie! » s’écrie le témoin à ce souvenir.
« C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie ! » s’écrie le témoin à ce souvenir.
« C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie! » s'écrie le témoin à ce souvenir.
« C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie ! » s'écrie le témoin à ce souvenir.
«C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie!» s'écrie le témoin à ce souvenir.
«C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie!» s'écrit le témoin à ce souvenir.
C’est le meilleur souper que j’aie fait de ma vie ! s’écrie le témoin à ce souvenir.
C'est le meilleur souper que j'aie fait de ma vie! s'écrit le témoin à ce souvenir.
Ensuite, Oscar Wilde lui donna un louis, avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite, Oscar Wilde lui donna un louis, avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin-Rouge.
Quand il rentra à l’hôtel, il trouva Wilde en compagnie de quelqu’un. Il alla se coucher.
Quand il rentra à l'hôtel, il trouva Wilde en compagnie de quelqu'un. Il alla se coucher.
Quand il rentra à l’hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un.
Quand il entra à l’hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu’un.
Quand il entra à l'hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un.
Quand il rentra â l'hôtel,il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre ; la conversation languissant, Wilde se retira...
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre; la conversation languissant, Wilde se retira.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre et, après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre et, après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre, et après un instant de conversation voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre; et après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit.
Dans la suite, Wilde lui écrivit de venir le voir. Il y alla en effet.
Dans la suite, Wilde lui écrivit d’aller le voir. Il y alla en effet.
Dans la suite, Wilde lui écrivit d'aller le voir. Il y alla en effet.
Dans la suite, Wilde lui écrivit d'aller le voir. Il y alla en effet.
Dans la suite. Wilde lui écrivit d’aller le voir. Il y alla eu effet.
Il alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussitôt présenté, ainsi qu’à Taylor qui, de même que Wilde, l'appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric.
Wilde alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussitôt présenté, ainsi qu'à Taylor qui, de même que Wilde, l'appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric.
Wilde alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussi tôt présenté. Atkins dit qu’il fut présenté à Taylor qui, ainsi que Wilde, l'appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric.
Dans la suite, Wilde lui écrivit d'aller la voir. Il y alla en effet. Wilde alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussitot présente. Atkins dit qu'il fut présenter à Taylor qui, ainsi que Wilde, l'appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric.
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit :
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit :
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, d’censeur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d’Atkins et lui dit :
« Mais vous ne prononcez aucun nom. N’avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Paris ? »
— Mais vous ne prononcez aucun nom. N’avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Paris ?
« N'avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Parîs? »
Atkins répond : Oui.
— Et cette même personne ne vous a-t-elle pas également présenté à Wilde ?
— Et cette même personne ne vous a-t-elle pas également présenté a Wilde?
— Oui, répond le témoin, qui raconte ensuite avoir connu un nommé Burton.
— Oui, répond le témoin qui raconte ensuite avoir vécu avec un nommé Burton.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avois commis des actes immoraux pour vivre.
Le magistrat demande au témoin s’il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s’il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s'il a servi de secrétaire à Wîlde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s’il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s'il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
Le témoin dit qu’il a recopié une pièce de théâtre pour lui.
D. Etait ce une femme ou un homme qui se trouvait avec Wilde lorsque vous être rentré à l’hôtel?
D. — Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l’hôtel ?
D. — Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l’hôtel ?
D. -- Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous être rentré à l'hôtel?
R. -- C'était un homme.
D. Etait-ce une femme ou un homme qui se trouvait avec Wilde, lorsque vous êtes rentré à l'hôtel?
R. C'était un homme, naturellement (sic).
D. - Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l'hôtel?
R. - C'était un homme.
D. Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l'hôtel ?
R. C’était un homme.
D. -- Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lors que vous êtes rentré à l'hôtel?
R. -- C'était un homme.
R. C’était un homme, naturellement (sic).
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde, à l’hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier ; cette lettre est ainsi conçue :
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mavor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde, à l’hôtel Cadogan, dans Sloan-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue :
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collèques racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opèrent l’arrestation de Wilde, à l’hotel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mahor, un des témoins de samedi dernier ; cette lettre est ainsi conçue :
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde à l’hôtel Cadogan, dans Sloon-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva entre autres choses une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier.
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collèques racontent s'opérèrent l'arrestation de Wilde et Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouve entre autres choses, une lettre adressée à Mavor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
« Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Chez Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea.
« Cher Soti impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. 11 est à sa maison de Chelsea.
« Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Cette lettre est ainsi conçue : « Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor : les poches de sept de ses pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousses.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches da sept de ces pantalons étaient complètement décousses.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces panlons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces panions étaient complètement décousues.
Les deux detectives trouvèrent huit pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces inexpressibles étaient décousues.
Après cela, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle.
Nous autres français, si pervers pourtant, nous n’aurions jamais inventé celle là !
Aoh shoking !
DIOGÈNE.
LITTLE TALK
Ah, shocking! it is the case or never to shout it. For once we will take this exclamation from our good friends the English, returning it to them.
It is truly scandalous the lawsuit which takes place in the court of Bow-Street and Oscar Wilde will spend a bad quarter of an hour.
I sincerely pity the defendant for the accused, Sir Edward Clarke. What will he imagine for the defense of his client? A thankless and delicate task.
It is the case or never to say:
Swipe mortals, don't press.
...
This English people who are shocked by anything that is a tad light, who cannot without blushing hear the word panties pronounced, who invented the inexpressible, who, on their statues, imposed a vine leaf so wide that it is ridiculous, these good people, virtuous in the highest degree, would not have failed to exclaim, if Wilde had been born among us: “Oh! those filthy Frenchmen, what manners! everything is vice in their modern Babylon. »
The English language will therefore be enriched with a new verb, because, without a doubt, we will do for Wilde what we did for Germiny, two characters remarkable for their spelling errors, too often confusing a gender with the 'other.
The debates, which do not take place behind closed doors, are very edifying: Atkins, one of the suspects of the defendant, declares that in November 1892 he was invited to dine at the restaurant of the Hôtel de Florence. There he met Oscar Wilde, Taylor and two other people. It was the first time he had seen Oscar Wilde. The latter, putting his arm around her waist, asked her to go to Paris with him as private secretary.
Deal done. They left two days later, stayed at a hotel on the Boulevard des Capucines, where they took two adjoining rooms.
The next day, after having lunch in a wedge, Wilde drove him to a hairdresser where he had his hair cut and curled. They have supper together in the evening.
"It's the best dinner I've ever had in my life!" exclaims the witness at this memory.
Then Oscar Wilde gave him a louis, with which Atkins went to play at the Moulin Rouge.
When he returned to the hotel, he found Wilde with someone. He went to bed.
Later in the night, Wilde came to find him in his room; the conversation languishing, Wilde withdrew...
Afterwards, Wilde wrote to him to come and see him. He actually went there.
He also went to see him at home. There he met a young man who was immediately introduced to him, as well as to Taylor who, like Wilde, called him Fred, a diminutive of his Christian name Frederic.
Mr. Newton, Taylor's counsel, cross-examines Atkins and says:
“But you don't mention any names. Weren't you introduced to Taylor by a gentleman in Paris? »
Atkins replies: Yes.
"And didn't that same person also introduce you to Wilde?"
— Yes, answers the witness, who then says that he knew a man named Burton.
Atkins denies ever participating in any act of blackmail. He also denies committing immoral acts for a living.
The magistrate asks the witness if he served as secretary to Wilde in Paris.
The witness says he copied a play for him.
Q. Was it a woman or a man who was with Wilde when you returned to the hotel?
A. He was a man, of course (sic).
Police Inspector Charles Richard and one of his colleagues tell how the arrest of Wilde took place, at the Cadogan Hotel, in Sloan Street, and that of Taylor. These facts are known, except that at Taylor's was found, among other things, a letter addressed to Mabor, one of the witnesses of last Saturday; this letter runs as follows:
“Dear Sidi, we can't wait any longer. Come see Oscar now. He is at his home in Chelsea. »
Detectives found eight pairs of pants at Taylor's; the pockets of seven of these pants were completely unstitched.
After that, all you have to do is pull the ladder.
We French, so perverse yet, we would never have invented this one!
Oh shocking!
DIOGENE.