Le Matin - Friday, April 12, 1895
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OSCAR WILDE
Au tribunal de Bow street--L'interrogatoire des témoins--
Un joli monde.
LONDRES, 11 avril. Par fil spécial. La petite salle de Bow street, qui sert ordinairement aux affaires d'extradition, est trop petite pour contenir la foule des curieux qui occupent les abords de la cour; très peu peuvent entrer dans la salle, qui est comble.
La petite salle de Bow Street, qui sert ordinairement pour les affaires d'extradition, est trop petite pour contenir la foule des curieux qui occupent les abords de la cour ; très peu peuvent entrer dans la salle qui est comble.
La petite salle de Bow-Street, qui sert ordinairement pour les affaires d'extradition, est trop petite pour contenir la foule des curieux qui occupent les abords de la Cour; très peu peuvent entrer dans la salle qui est comble.
La petite salle de Bow-Street, qui sert ordinairement pour les affaires d’extradition, est trop petite pour contenir la foule des curieux qui occupent les abords de la cour; très peu peuvent entrer dans la salle, qui est comble.
La petite salle de Bow-Street, qui sert ordinairement pour les affaires d'extradition, est trop petite pour contenir la foule des curieux qui occupent les abords de la cour; très peu peuvent entrer dans la salle qui est comble.
La petite salle de Bow-Street, qui sert ordinairement pour les affaires d'extradition, est trop petite pour contenir la foule des curieux qui occupent les abords de la cour; très peu peuvent entrer dans la salle qui ast comble.
Le magistrat est sir John Bridge.
On sait qu'ici il s'agit simplement de savoir si les deux inculpés, Oscar Wilde et Taylor, seront renvoyés ou non devant les assises criminelles.
On sait qu'ici il s'agit simplement de savoir si les deux inculpés, Oscar Wilde et Taylor, seront renvoyés ou non devant les assises criminelles.
On sait qu'ici il s'agit simplement de savoir si les deux inculpés, Oscar Wilde et Taylor, seront renvoyés ou non devant les assises criminelles.
On sait qu'ici il s'agit simplement de savoir si les deux inculpés, Oscar Wilde et Taylor, seront renvoyés ou non devant les assises criminelles.
On sait qu'ici il s'agit simplement de savoir si les deux inculpés, Oscar Wilde et Taylor, seront renvoyés ou non devant les assises criminelles.
On sait qu'ici il s'agit simplement de savoir si les deux inculpés, Oscar Wilde et Taylor,seront renvoyés ou non devant les assises criminelles.
On sait qu'il s’agit simplement de savoir si les deux inculpés, Oscar Wilde et Taylor, se ront renvoyés ou non devant les assises criminelles.
A l'audience de samedi dernier, le ministère public avait procédé à son interrogatoire des témoins. C'est aujourd'hui le tour de la défense.
A l'audience de samedi dernier, le ministère public avait procédé à son interrogatoire des témoins. C'est aujourd'hui le tour de la défense.
A l’audience de samedi dernier, le ministère public avait procédé à son interrogatoire des témoins. C’est aujourd’hui le tour de la défense.
A l'audience de samedi dernier, le ministère public avait procédé à l'interrogatoire des témoins. C'est aujourd'hui le tour de la défense.
A l'audience de samedi dernier, le ministère public avait procédé à l'interrogatoire des témoins. C'est aujourd'hui le tour de la défense.
A l'audience de samedi dernier, le ministre public avait procédé à l'interrogatoire des témoins. C'est maintenant le tour de la défense.
A l'audience de samedi dernier, le ministère public avait procédé à l'interrogatoire des témoins. C est maintenant le tour de la défense.
Oscar Wilde est défendu par sir Edward Clarke, et Taylor par M. Newton. L'accusation qui pèse sur Taylor est de s'être entendu avec Wilde pour lui procurer des jeunes gens dans un but que la loi réprouve.
L'accusation qui pèse sur Taylor est de s'être entendu avec Wilde pour lui procurer des jeunes gens dans un but que la loi réprouve.
L'accusation qui pèsé sur Taylor est de s'être entendu avec Wilde pour lui procurer des jeunes gens dans un but que la loi réprouvre.
L'accusation qui pèse sur ce dernier est de s'être entendu avec Wilde pour lui procurer des jeunes gens dans un but que la loi réprouve.
L’accusation qui pèse sur ce dernier est de s'être entendu avec Wilde pour lui procurer des jeunes gens dans un but que la loi réprouve.
Oscar Wilde est très abattu. Il n'a plus cette assurance indifférente des premiers jours. Son visage est pâle, amaigri, plein de langueur. Taylor, au contraire, a conservé sa bonne humeur dédaigneuse qui dénote une absence absolue de toute conscience et de toute dignité.
Oscar Wilde est très abattu. Il n'a plus cette assurance indifférente des premiers jours. Son visage est pâle, amaigri, plein de langueur. Taylor, au contraire, a conservé sa bonne humeur dédaigneuse qui dénote une absence absolue de toute conscience et de toute dignité.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde. En conséquence, il déclare qu'il ne procèdera pas à un nouvel interrogatoire.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d’Oscar Wilde. En conséquence, il déclare qu’il ne procédera pas à un nouvel interrogatoire.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde. En conséquence, il déclare qu'il ne procédera pas à un nouvel interrogatoire.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d’Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d’Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvl interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde.
Sir Edward Clarkc prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que,suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoique ce soit à la défense d'Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins, déjà entendus samedi dernier, ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d’Oscar Wilde.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi et notamment à deux jeunes gens, Parker et Atkins.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques uns des témoins de samedi, et notamment à deux jeunes gens, Parkes et Atkins.
Les révélations.
On introduit alors Charles Parker, qui, interrogé par M. Newton, répond
- Je suis né en 1874. Je suis employé dans une maison
depuis huit mois.
Au mois d'août dernier, j'ai été arrêté dans une maison de Fitzroy square. Je ne connais qu'un seul des individus qui la fréquentaient.
Au mois d'août dernier, j'ai été arrêté dans une maison de Fitzroy-Square. Je ne connais qu’un seul des individus qui la fréquentaient.
Je suis né en 1874. Je suis employé dans une maison depuis huit mois. Au mois d’août dernier, j'ai été arrêté dans une maison de Fitzroy-Square. Je ne connais qu’un seul des individus qui la fréquentaient.
Je suis né en 1874. Je suis employé dans une maison depuis huit mois. Au mois d'août dernier, j'ai été arrêté dans une maison de Fitzroy-Square. Je ne connais qu'un seul des individus qui la fréquentaient.
C'est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant, que Parker vit Taylor. Il n'avait jamais commis aucun acte d'indécence avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l'accompagner au Savoy-Hôtel, en présence de Taylor; mais Parker ignore si Taylor entendit cette invitation. La seconde fois qu'il se rendit au Savoy-Hôtel, Taylor n'était pour rien dans l'affaire.
C’est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant que Parker vit Taylor. Il n’avait jamais commis aucun acte d’indécence contre nature avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l’accompagner au Savoy-Hôtel, en présence de Taylor ; mais Parker ignore si Taylor entendit cette invitation. La seconde fois qu’il se rendit au Savoy-Hôtel, Taylor n’était pour rien dans l’affaire.
C'est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant que Parker vit Taylor. Il n'avait jamais commis aucun acte d'indécence contre nature avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l'accompagner au Savoy-Hôtel, en présence de Taylor; mais Parker ignore si Taylor entendit cette invitation. La seconde fois qu'il se rendit au Savoy-Hôtel, Taylor n'était pour rien dans l'affaire.
C’est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant que Parker vit Tay lor. Il n’avait jamais commis aucun acte d’indécence contre nature avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l'accompagner au Savoy-Hotel, en présence de Taylor, mais Parker ignore si Taylor en tendit cette invitation. La seconde fois qu’il se rendit au Savoy-Hotel, Taylor n’était pour rien dans l’affaire.
Le premier témoin interrogé est Parker, un jeune homme de vingt-et-un ans. Il déclare qu'il n'avait jamais commis aucun acte d'indécence contre nature avant de connaitre Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l'accompagner au Savoy-Hôtel, en présence de Taykor; mais Parker ignore si Taylor entendit cette invitation. La seconde fois qu'il se rendit au Savoy-Hôtel, Taylor n'était pour rien dans l'affaire.
Parker, répondant à de nouvelles questions de l'avocat Newton, commence à raconter qu'il a connu un certain Atkins, comédien, lorsque le ministère public fait des observations sur la manière dont M. Newton procède à l'interrogatoire du témoin et déclare que, s'il persiste, l'accusation fera ressortir de nouvelles charges contre Taylor. M. Newton, en effet, veut démontrer que Parker est un garçon notoirement connu comme étant de mœurs dépravées. Malgré les observations du ministère public, l'avocat Newton continue à interroger le témoin Parker. Celui-ci déclare qu'il ne sait d'ailleurs rien au sujet d'Atkins. Quant à lui-même, s'il a quitté le service de valet de chambre, ce n'est pas parce qu'il avait été accusé de vol.
Parker, répondant à de nouvelles questions de l’avocat Newton, commence à raconter qu’il a connu un certain Atkins, comédien. A ce moment, le ministère public fait des observations sur la manière dont M. Newton procède à l’interrogatoire du témoin et déclare que, s’il persiste, l’accusation fera ressortir de nouvelles charges contre Taylor. M. Newton, en effet, veut démontrer que Parker est un garçon notoirement connu comme étant de mœurs dépravées. Malgré les observations du ministère public, l’avocat Newton continue à interroger le témoin Parker. Celui-ci déclare qu’il ne sait d’ailleurs rien au sujet d’Atkins. Quant à lui-même, s’il a quitté le service de valet de chambre, ce n’est pas parce qu’il avait été accusé de vol. Presse de questions, il avoue qu'il avait commis des indécences avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter dans les grands prix.
Parker, répondant à de nouvelles questions de l'avocat Newton, commence à raconter qu'il a connu un certain Atkins, comédien. A ce moment, le ministère public fait des observations sur la manière dont M. Newton procède à l'interrogatoire du témoin et déclare que, s'il persiste, l'accusation fera ressortir de nouvelles charges contre Taylor. M. Newton, en effet, veut démontrer que Parker est un garçon notoirement connu comme étant de moeurs dépravées. Malgré les observations du ministère public, l'avocat Newton continue à interroger le témoin Parker. Celui-ci déclare qu'il ne sait d'ailleurs rien au sujet d'Atkins. Quant à lui-même, s'il a quitté le service de valet de chambre, ce n'est pas parcequ'il avait été accusé de vol. Pressé de questions, il avoue qu'il avait commis des indécences avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter dans les grands prix.
Pressé de questions, il avoue ses relations avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter «dans les grands prix».
Pressé de questions, il avoue qu’il avait commis des indécences avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter dans les grands prix.
Pressé de questions par l'avocat, il reconnaît avoir connu un comédien du nom d'Atkins, puis avoue avoir commis des indécences avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter dans les grands prix.
Il a reçu, pour prix de sa coopération à cette malpropre opération, une assez forte somme.
Ce n'est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s'il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Ce n’est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C’est Taylor qui lui demanda s'il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Ce n'est pas lui qui demanda Tàylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s'il voulait etre présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Il a reçu pour prix de sa coopération une forte somme. Ce n’est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s’il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Il a reçu pour prix de sa coopération une forte somme. Ce n'est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s'il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
M. Gill, ministère public, interroge de nouveau le témoin, qui confirme les précédentes déclarations.
M. Gill, ministère public, interroge de nouveau le témoin qui confirme les précédentes déclarations.
M. Gill, ministère public, interroge de nouveau le témoin qui confirme les précédentes déclarations.
M. Gill,ministère public, interroge de nouveau le témoin qui confirme les précédentes déclarations.
Un secrétaire particulier.
Atkins, dont il vient d'être question, comparaît à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il fait les déclarations suivantes :
Atkins, dont il vient d’être question, comparait à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il répond ainsi :
Atkins, dont il vient d’être question, comparait à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il répond ainsi :
Atkins, dont il vient d'être question, comparaît à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il répond ainsi:
Atkins, dont il vient d'être question, comparaît à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, ministère public, il répond, ainsi:
Il a vingt-deux ans. Au mois de novembre 1892, il fut invité à dîner au restaurant de l'hôtel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci, lui passant le bras autour de la taille, lui demanda d'aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier.
Les débats qui n’ont pas lieu à huis-clos, sont très édifiants : Atkins, un des mignons du prévenu déclare qu'au mois de novembre 1892 il fut invité à dîner au restaurant de l’hôtel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C’était la première fois qu’il voyait Oscar Wilde. Celui-ci, lui passant le bras autour de la taille, lui demanda d’aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier.
Au mois de novembre 1892, il fut invité à diner an restaurant de l'hotel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d'aller à Paris, avec lui en qualité de secrétaire particulirr. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines, où ils prirent deux chambres contigues.
Affaire conclue. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contiguës.
Affaire conclue. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contiguës.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines ou ils prirent deux chambres contiguës.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contigues.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où il prirent deux chambres contiguës.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevord des Capucines, où ils prirent deux chambres contigues.
Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupèrent ensemble dans la soirée. «C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie!» s'écrie le témoin à ce souvenir.
Le lendemain après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupirent ensemble dans la soirée.
Le lendemain, après avoir déjeuné dans un calé, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupèrent ensemble dans la soirée.
Ensuite, Oscar Wilde lui donna un louis, avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin Rouge.
Ensuite, Oscar Wilde lui donna un louis, avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin Rouge.
Quand il rentra à l'hôtel, il trouva Wilde en compagnie de quelqu'un. Il alla se coucher.
Quand il rentra à l’hôtel, il trouva Wilde en compagnie de quelqu’un. Il alla se coucher.
Quand il rentra à l’hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un.
Quand il entra à l’hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu’un.
Quand il entra à l'hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un.
Quand il rentra â l'hôtel,il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre; la conversation languissant, Wilde se retira.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre ; la conversation languissant, Wilde se retira...
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre et, après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre et, après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre, et après un instant de conversation voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre; et après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent, et quand ils furent de retour à Londres, il lui fit don de trois livres en débarquant à la station de Victoria. Dans la suite, Wilde lui écrivit de venir le voir. Il y alla en effet.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent, et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres eu débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigares en argent, et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigare en argent, et quand il furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donna, à Paris, un porte-cigarettes en argent et, quand ils furent de retour à Londres, il lui fit don de trois livres sterling, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donne, à Paris, un porte-cigarettes en argent et, quand ils furent de retour à Londres, il lui fit don de trois livres sterling, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussitôt présenté, ainsi qu'à Taylor qui, de même que Wilde, l'appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric.
Il alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussitôt présenté, ainsi qu’à Taylor qui, de même que Wilde, l'appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric.
Wilde alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussi tôt présenté. Atkins dit qu’il fut présenté à Taylor qui, ainsi que Wilde, l'appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric.
Dans la suite, Wilde lui écrivit d'aller la voir. Il y alla en effet. Wilde alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussitot présente. Atkins dit qu'il fut présenter à Taylor qui, ainsi que Wilde, l'appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric.
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit :
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit :
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, d’censeur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d’Atkins et lui dit :
«Mais vous ne prononcez aucun nom. N'avez-vous donc pas été présenté à Taylor par
un monsieur à Paris?»
Atkins répond: Oui.
-- Et cette même personne ne vous a-t-elle pas également présenté à Wilde?
-- Oui, répond le témoin, qui raconte ensuite avoir connu un nommé
Burton.
« Mais vous ne prononcez aucun nom. N'avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Parîs? »
Atkins répond: Oui.
-- Et cette meme personne ne vous a-t-elle pas également présenté à Wilde?
-- Oui, répond le témoin qui raconte ensuite avoir vécu avec un nommé Burton.
« Mais vous ne prononcez aucun nom. N'avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Paris? »
Atkins répond : Oui.
— Et cette même personne ne vous a-t-elle pas également présenté à Wilde ?
— Oui, répond le témoin, qui raconte en suite avoir vécu avec un nommé Burton.
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit:
-- Mais vous ne prononcez aucun nom. N'avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Paris?
Atkins répond: Oui.
-- Et cette même personne ne vous a-t-elle pas également présenté à Wilde?
-- Oui, répond le témoin qui raconte ensuite avoir vécu avec un nommé Burton.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre. Le magistrat demande au témoin s'il a servi de secrétaire à Wilde à Paris. Le témoin dit qu'il a recopié une pièce de théâtre pour lui.
D. Etait-ce une femme ou un homme qui se trouvait avec Wilde, lorsque vous êtes rentré
à l'hôtel?
R. C'était un homme,
naturellement (sic).
D. - Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l'hôtel?
R. - C'était un homme.
D. Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l'hôtel ?
R. C’était un homme.
D. -- Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lors que vous êtes rentré à l'hôtel?
R. -- C'était un homme.
D. -- Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous être rentré à l'hôtel?
R. -- C'était un homme.
D. Etait ce une femme ou un homme qui se trouvait avec Wilde lorsque vous être rentré à l’hôtel?
D. — Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l’hôtel ?
D. — Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l’hôtel ?
Autre idylle.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur ou il était employé.
Un autre témoin. Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Ce témoin fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Ce témoin fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble et, après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à aller se reposer, l'embrassant à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly a venir se coucher ; ce qu’il fit.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher: ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d’aller lo voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly, à venir se coucher; ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils buvent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu’il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l’embrassa à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albemarle. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier. Wilde, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermarle. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu’il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l’embrassa à plusieurs reprises.
Shelly, d'ailleurs, déclare avec candeur qu'il admirait beaucoup le poète Wilde et qu'il était « très flatté que Wilde montrât tant d'affection pour lui ».
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde, et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde, et il était très flatté que Wilde montrât tant d'affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montràt tant d'affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d'affection pour lui.
Le témoin passe donc toute la nuit en compagnie de Wilde. Le lendemain, ils visitèrent ensemble plusieurs restaurants et cafés.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. Quant à Taylor, c'est pour lui un étranger.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. quant à Taylor, c’est pour lui un étranger.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. Quant à Taylor, c'est pour lui un étranger.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent etracontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que les accusés déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que les accusés déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons. On demande à l’une d’elles :
Plusieurs femmes qui ont habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor, déclarent que ces deux hommes ne recevaient jamais de femmes.
On demande à l'une d'elles:
-- Est-ce que Taylor ne recevait, jamais de femmes?
-- Oh non! répond-elle avec force. (Rires.) Dans ces dépositions reviennent
constamment les noms de Taylor, de Parker et de Wilde, qui se voyaient très souvent.
Le garçon d'un petit hôtel de Saint-Jame's Palace, où Wilde habita
quelque temps, raconte les mêmes faits.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l’hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
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Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçuns et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
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Le propriétaire de l’hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son solicitor pour une cote restée en souffrance.
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Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre pour une note restée en souffrance.
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A l'hôtel Cadogan.
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mavor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde, à l’hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier ; cette lettre est ainsi conçue :
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde, à l’hôtel Cadogan, dans Sloan-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue :
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collèques racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opèrent l’arrestation de Wilde, à l’hotel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mahor, un des témoins de samedi dernier ; cette lettre est ainsi conçue :
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde à l’hôtel Cadogan, dans Sloon-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva entre autres choses une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier.
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collèques racontent s'opérèrent l'arrestation de Wilde et Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouve entre autres choses, une lettre adressée à Mavor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Chez Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea.
« Cher Soti impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. 11 est à sa maison de Chelsea.
« Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Cette lettre est ainsi conçue : « Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
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Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor : les poches de sept de ses pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousses.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches da sept de ces pantalons étaient complètement décousses.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces panlons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces panions étaient complètement décousues.
Les deux detectives trouvèrent huit pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces inexpressibles étaient décousues.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d’importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
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Quelques autres témoins de peu d’importance donnent quelques explications qui n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d’ailleurs, des faits déjà révêlés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisament complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
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Les réponses des témoins n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
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Les réponses des témoins n'aioutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins donnent des explications qui n'ajoutent rien à la clarté suffisante des faits.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
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Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
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Sir John Bridge ajourne l’affaire à huitaine et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Le juge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à huitaine et refuse de laisser les inculpés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l’affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
OSCAR WILDE
In Bow street court--The questioning of witnesses--
A pretty world.
LONDON, April 11. By special wire. The small room in Bow street, which is usually used for extradition cases, is too small to contain the crowd of curious people who occupy the approaches to the court; very few can enter the room, which is packed.
The magistrate is Sir John Bridge.
We know that here it is simply a question of knowing whether the two accused, Oscar Wilde and Taylor, will be returned or not to the criminal assizes.
At the hearing last Saturday, the public prosecutor had proceeded to question the witnesses. Today is the turn of the defense.
Oscar Wilde is defended by Sir Edward Clarke, and Taylor by Mr. Newton. The accusation which weighs on Taylor is of having agreed with Wilde to provide him with young men for a purpose which the law condemns.
Oscar Wilde is very dejected. He no longer has that indifferent assurance of the first days. His face is pale, emaciated, full of languor. Taylor, on the contrary, has retained his dismissive good humor which denotes an absolute absence of all conscience and all dignity.
Sir Edward Clarke takes the floor and explains that, according to his opinion, a new examination of the witnesses already heard last Saturday could not contribute anything to the defense of Oscar Wilde. Consequently, he declares that he will not proceed to a new interrogation.
But Mr. Newton, Taylor's lawyer, asks to ask a number of questions of some of Saturday's witnesses.
Revelations.
We then introduce Charles Parker, who, questioned by Mr. Newton, answers
- I was born in 1874. I have been employed in a house
for eight months.
Last August, I was arrested in a house in Fitzroy Square. I only know one of the individuals who frequented it.
It was in an interview which took place at the Saint-James-Restaurant that Parker saw Taylor. He had never committed any act of indecency before he knew Oscar Wilde. The latter asked him to accompany him to the Savoy-Hotel, in the presence of Taylor; but Parker does not know if Taylor heard this invitation. The second time he went to the Savoy-Hotel, Taylor had nothing to do with it.
Parker, answering further questions from attorney Newton, begins to relate that he knew a certain Atkins, a comedian, when the Crown comments on Mr. Newton's conduct of questioning the witness and states that if he persists, the prosecution will bring new charges against Taylor. Mr. Newton, indeed, wants to demonstrate that Parker is a boy notoriously known as being of depraved morals. Despite the Crown's submissions, Attorney Newton continues to question Witness Parker. This one declares that he knows nothing about Atkins besides. As for himself, if he left valet service, it was not because he had been accused of theft.
Pressed with questions, he admits his relationship with a person whom two of his comrades then blackmailed “in the big prizes”.
He received, as the price of his cooperation in this dirty operation, a fairly large sum.
He wasn't the one who asked Taylor to introduce him to Wilde. It was Taylor who asked him if he wanted to be introduced to Wilde. Parker answered in the affirmative.
Mr. Gill, public prosecutor, questions the witness again, who confirms the previous statements.
A private secretary.
Atkins, who has just been mentioned, appears in his turn as a witness. Questioned by Mr. Gill, he made the following statements:
He is twenty-two years old. In November 1892, he was invited to dine at the restaurant of the Hotel de Florence. There he met Oscar Wilde, Taylor and two other people. It was the first time he had seen Oscar Wilde. The latter, putting his arm around her waist, asked her to go to Paris with him as private secretary.
Deal done. They left two days later, stayed at a hotel on the Boulevard des Capucines, where they took two adjoining rooms.
The next day, after having lunch in a café, Wilde drove him to a hairdresser where he had his hair cut and curled. They have supper together in the evening. "This is the best dinner I've ever had in my life!" exclaims the witness at this memory.
Then Oscar Wilde gave him a louis, with which Atkins went to play at the Moulin-Rouge.
When he returned to the hotel, he found Wilde with someone. He went to bed.
Later in the night, Wilde came to find him in his room; the conversation languishing, Wilde withdrew.
Wilde gave her in Paris a silver cigarette case, and when they were back in London he gave her three pounds as a gift on disembarking at Victoria Station. Afterwards, Wilde wrote to him to come and see him. He actually went there.
Wilde also went to see him at home. There he met a young man who was immediately introduced to him, as well as to Taylor who, like Wilde, called him Fred, a diminutive of his Christian name Frederic.
Mr. Newton, Taylor's counsel, cross-examines Atkins and tells him:
“But you don't utter any names. Weren't you introduced to Taylor by a gentleman in
Paris?"
Atkins responds: Yes.
-- And
didn't this same person also introduce you to Wilde?
-- Yes, replies the witness, who then recounts having known a man named Burton.
Atkins denies ever participating in any act of blackmail. He also denies committing immoral acts for a living. The magistrate asks the witness if he served as secretary to Wilde in Paris. The witness says he copied a play for him.
Q. Was it a woman or a man who was with Wilde when you returned to the hotel?
A. He was a man, of course (sic).
Another idyll.
Another witness, Shelly, relates that he met Wilde at a publisher, where he was employed.
Wilde wrote to him to go and see him at the Hotel Albermale. They dined together and, after dinner, where they drank a lot, they went to the private salon of Wilde who, around one o'clock in the morning, invited Shelly to go and rest, kissing her several times.
Shelly, moreover, candidly declares that he greatly admired the poet Wilde and that he was "very flattered that Wilde showed so much affection for him".
The witness therefore spends the whole night in the company of Wilde. The next day they visited several restaurants and cafes together.
The witness assures that he destroyed all the letters that Wilde wrote to him. As for Taylor, he is a stranger to him.
Several women who lived in the same houses as Parker and Taylor testify and tell their suspicions.
One of them is asked:
-- Did Taylor ever receive women?
-- Oh no! she responds forcefully. (Laughter.) In these depositions the names of
Taylor,
Parker and Wilde constantly come up, who saw each other very often. The waiter in
a small hotel in Saint-James Palace, where Wilde lived for some time,
relates the same facts.
The owner of the Albermale hotel, after several stays of Wilde at his place, had suspicions and sought to get rid of him by having him prosecuted by his solicitor for a bill that remained outstanding.
At the Cadogan Hotel.
Police Inspector Charles Richard and one of his colleagues tell how the arrest of Wilde took place, at the Cadogan Hotel, in Sloan Street, and that of Taylor. These facts are known, except that at Taylor's was found, among other things, a letter addressed to Mavor, one of the witnesses last Saturday; this letter runs as follows:
“Dear Sidi, we can't wait any longer. Come see Oscar now. He is at his home in Chelsea. »
Detectives found eight pairs of pants at Taylor's; the pockets of seven of these pants were completely unstitched.
Some other witnesses of little importance give some explanations which add nothing to the sad clarity, sufficiently complete, moreover, of the facts already revealed.
Sir John Bridge adjourns the case until tomorrow in eight and refuses to let the two prisoners out on bail.