TRIBUNAUX
Oscar Wilde

[…]

On nous télégraphie de Londres :

La petite salle de Bow-Street, qui sert ordinairement pour les affaires d’extradition, est trop petite pour contenir la foule des curieux qui occupent les abords de la cour; très peu peuvent entrer dans la cour qui est comble. Le magistrat est sir John Bridge. On sait qu’ici il s’agit simplement de savoir si les deux inculpés, Oscar Wilde et Taylor, seront renvoyés ou non devant les assises criminelles. A l’audience de samedi dernier, le ministère public avait procédé à l’interrogatoire des témoins. C’est aujourd’hui le tour de la défense. Oscar Wilde est défendu par sir Edward Clarke, et Taylor par M. Newton.

La petite salle de Bow-Street, qui sert ordinairement pour les affaires d'extradition, est trop petite pour contenir la foule des curieux qui occupent les abords de la cour; très peu peuvent entrer dans la cour qui est comble. Le magistrat est sir John Bridge. On sait qu'ici il s'agit simplement de savoir si les deux inculpés, Oscar Wilde et Taylor, seront renvoyés ou non devant les assises criminelles. A l'audience de samedi dernier, le ministère public avait procédé à l'interrogatoire des témoins. C'est aujourd'hui le tour de la défense. Oscar Wilde est défendu par sir Edward Clarke, et Taylor par M. Newton.

L’accusation qui pèse sur ce dernier est de s’être entendu avec Wilde pour lui procurer des jeunes gens dans un but que la loi réprouve. Oscar Wilde est très abattu ; il n’a plus cette assurance indifférente des premiers jours. Son visage est pâle et amaigri. Taylor, au contraire, a conservé sa bonne humeur dédaigneuse, qui dénote une absence absolue de toute conscience et de toute dignité.

L'accusation qui pèse sur ce denier est de s'être entendu avec Wilde pour lui procurer des jeunes gens dans un but que la loi réprouve. Oscar Wilde est très abattu; il n'a plus cette assurance indifférente des premiers jours. Son visage est pâle et amaigri. Taylor, au contraire, a conservé sa bonne humeur dédaigneuse, qui dénote une absense absolue de toute conscience et de toute dignité.

Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d’Oscar Wilde. En conséquence, il déclare qu’il ne procédera pas à un nouvel interrogatoire.

Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde. En conséquence, il déclare qu'il ne procèdera pas à un nouvel interrogatoire.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde. En conséquence, il déclare qu'il ne procédera pas à un nouvel interrogatoire.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d’Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d’Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvl interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde.
Sir Edward Clarkc prend la parole et explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d'Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke prend la parole et explique que,suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins déjà entendus samedi dernier ne pourrait contribuer en quoique ce soit à la défense d'Oscar Wilde.
Sir Edward Clarke explique que, suivant son opinion, un nouvel interrogatoire des témoins, déjà entendus samedi dernier, ne pourrait contribuer en quoi que ce soit à la défense d’Oscar Wilde.

Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.

Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques-uns des témoins de samedi et notamment à deux jeunes gens, Parker et Atkins.
Mais M. Newton, avocat de Taylor, demande à poser un certain nombre de questions à quelques uns des témoins de samedi, et notamment à deux jeunes gens, Parkes et Atkins.

On introduit alors Charles Parker qui, interrogé par M. Newton, répond :

On introduit alors Charles Parker, qui, interrogé par M. Newton, répond:
On introduit alors Charles Parker qui, interrogé par M. Newton, répond:

Je suis né en 1874. Je suis employé dans une maison depuis huit mois. Au mois d’août dernier, j'ai été arrêté dans une maison de Fitzroy-Square. Je ne connais qu’un seul des individus qui la fréquentaient.

Je suis né en 1874. Je suis employé dans une maison depuis huit mois. Au mois d'août dernier, j'ai été arrêté dans une maison de Fitzroy-Square. Je ne connais qu'un seul des individus qui la fréquentaient.
Au mois d'août dernier, j'ai été arrêté dans une maison de Fitzroy-Square. Je ne connais qu’un seul des individus qui la fréquentaient.
Au mois d'août dernier, j'ai été arrêté dans une maison de Fitzroy square. Je ne connais qu'un seul des individus qui la fréquentaient.
«Je suis né en 1874; depuis huit mois, je suis employé dans la même maison. Je reconnais avoir été arrêté, au mois d'août dernier, dans une maison de Fitzroy-Square. D'ailleurs, je ne connais qu'un seul des individus qui se trouvaient là.»

C’est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant que Parker vit Taylor. Il n’avait jamais commis aucun acte d’indécence contre nature avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l’accompagner au Savoy-Hôtel, en présence de Taylor ; mais Parker ignore si Taylor entendit cette invitation. La seconde fois qu’il se rendit au Savoy-Hôtel, Taylor n’était pour rien dans l’affaire.

C'est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant que Parker vit Taylor. Il n'avait jamais commis aucun acte d'indécence contre nature avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l'accompagner au Savoy-Hôtel, en présence de Taylor; mais Parker ignore si Taylor entendit cette invitation. La seconde fois qu'il se rendit au Savoy-Hôtel, Taylor n'était pour rien dans l'affaire.
C’est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant que Parker vit Tay lor. Il n’avait jamais commis aucun acte d’indécence contre nature avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l'accompagner au Savoy-Hotel, en présence de Taylor, mais Parker ignore si Taylor en tendit cette invitation. La seconde fois qu’il se rendit au Savoy-Hotel, Taylor n’était pour rien dans l’affaire.
C'est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant, que Parker vit Taylor. Il n'avait jamais commis aucun acte d'indécence avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l'accompagner au Savoy-Hôtel, en présence de Taylor; mais Parker ignore si Taylor entendit cette invitation. La seconde fois qu'il se rendit au Savoy-Hôtel, Taylor n'était pour rien dans l'affaire.
Le premier témoin interrogé est Parker, un jeune homme de vingt-et-un ans. Il déclare qu'il n'avait jamais commis aucun acte d'indécence contre nature avant de connaitre Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l'accompagner au Savoy-Hôtel, en présence de Taykor; mais Parker ignore si Taylor entendit cette invitation. La seconde fois qu'il se rendit au Savoy-Hôtel, Taylor n'était pour rien dans l'affaire.
C’est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant que Parker vit Taylor. Il n’avait jamais commis aucun acte d’indécence contre nature avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demanda de l’accompagner au Savoy Hôtel, en présence de Taylor.
C'est dans une entrevue qui eut lieu au Saint-James-Restaurant que Parker vit Taylor. Il n'avait jamais commis aucun acte d'indécence contre nature avant de connaître Oscar Wilde. Ce dernier lui demande de l'accompagner au Savoy Hotel, en présence de Taylor.

Parker, répondant à de nouvelles questions de l’avocat Newton, commence à raconter qu’il a connu un certain Atkins, comédien. A ce moment, le ministère public fait des observations sur la manière dont M. Newton procède à l’interrogatoire du témoin et déclare que, s’il persiste, l’accusation fera ressortir de nouvelles charges contre Taylor. M. Newton, en effet, veut démontrer que Parker est un garçon notoirement connu comme étant de mœurs dépravées. Malgré les observations du ministère public, l’avocat Newton continue à interroger le témoin Parker. Celui-ci déclare qu’il ne sait d’ailleurs rien au sujet d’Atkins. Quant à lui-même, s’il a quitté le service de valet de chambre, ce n’est pas parce qu’il avait été accusé de vol. Presse de questions, il avoue qu'il avait commis des indécences avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter dans les grands prix.

Parker, répondant à de nouvelles questions de l'avocat Newton, commence à raconter qu'il a connu un certain Atkins, comédien. A ce moment, le ministère public fait des observations sur la manière dont M. Newton procède à l'interrogatoire du témoin et déclare que, s'il persiste, l'accusation fera ressortir de nouvelles charges contre Taylor. M. Newton, en effet, veut démontrer que Parker est un garçon notoirement connu comme étant de moeurs dépravées. Malgré les observations du ministère public, l'avocat Newton continue à interroger le témoin Parker. Celui-ci déclare qu'il ne sait d'ailleurs rien au sujet d'Atkins. Quant à lui-même, s'il a quitté le service de valet de chambre, ce n'est pas parcequ'il avait été accusé de vol. Pressé de questions, il avoue qu'il avait commis des indécences avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter dans les grands prix.
Parker, répondant à de nouvelles questions de l'avocat Newton, commence à raconter qu'il a connu un certain Atkins, comédien, lorsque le ministère public fait des observations sur la manière dont M. Newton procède à l'interrogatoire du témoin et déclare que, s'il persiste, l'accusation fera ressortir de nouvelles charges contre Taylor. M. Newton, en effet, veut démontrer que Parker est un garçon notoirement connu comme étant de mœurs dépravées. Malgré les observations du ministère public, l'avocat Newton continue à interroger le témoin Parker. Celui-ci déclare qu'il ne sait d'ailleurs rien au sujet d'Atkins. Quant à lui-même, s'il a quitté le service de valet de chambre, ce n'est pas parce qu'il avait été accusé de vol.

Il a reçu pour prix de sa coopération une forte somme. Ce n’est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s’il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.

Il a reçu pour prix de sa coopération une forte somme. Ce n'est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s'il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Ce n’est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C’est Taylor qui lui demanda s'il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Ce n'est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s'il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Ce n'est pas lui qui demanda Tàylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s'il voulait etre présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.

M. Gill, ministère public, interroge de nouveau le témoin qui confirme les précédentes déclarations.

M. Gill, ministère public, interroge de nouveau le témoin, qui confirme les précédentes déclarations.
M. Gill, ministère public, interroge de nouveau le témoin qui confirme les précédentes déclarations.
M. Gill,ministère public, interroge de nouveau le témoin qui confirme les précédentes déclarations.

Atkins, dont il vient d’être question, comparait à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il répond ainsi :

Atkins, dont il vient d’être question, comparait à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il répond ainsi :
Atkins, dont il vient d'être question, comparaît à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il répond ainsi:
Atkins, dont il vient d'être question, comparaît à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, ministère public, il répond, ainsi:
Atkins, dont il vient d'être question, comparaît à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il fait les déclarations suivantes :

Au mois de novembre 1892, il fut invité à dîner au restaurant de l’hôtel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C’était la première fois qu’il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d’aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contiguës. Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupèrent ensemble dans la soirée.

Au moi de novembre 1892, il fut invité à dîner au restaurant de l'hôtel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d'aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contiguës. Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupèrent ensemble dans la soirée.
Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d'aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines, où ils prirent deux chambres contiguës. Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux.
Au mois de novembre 1892, il fut invité à diner an restaurant de l'hotel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d'aller à Paris, avec lui en qualité de secrétaire particulirr. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines, où ils prirent deux chambres contigues.

« C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie ! » s'écrie le témoin à ce souvenir.

« C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie ! » s’écrie le témoin à ce souvenir.
« C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie! » s'écrie le témoin à ce souvenir.
«C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie!» s'écrie le témoin à ce souvenir.
« C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie! » s’écrie le témoin à ce souvenir.
«C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie!» s'écrit le témoin à ce souvenir.
C’est le meilleur souper que j’aie fait de ma vie ! s’écrie le témoin à ce souvenir.
C'est le meilleur souper que j'aie fait de ma vie! s'écrit le témoin à ce souvenir.

Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin-Rouge. Quand il rentra à l’hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu’un. Il alla se coucher de son côté. Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre, et après un instant de conversation voulut entrer dans son lit. Mais Atkins l’en empêcha.

Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin-Rouge. Quand il rentra à l'hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un. Il alla se coucher de son côté. Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre, et après un instant de conversation voulut entrer dans son lit. Mais Atkins l'en empêcha.
« Puis Oscar Wilde me donna un louis en me disant d'aller m'amuser au Moulin-Rouge. Quand je rentrai à l'hôtel, Oscar Wilde était couché avec quelqu'un. J'allai me coucher de mon côté. Dans la nuit, Wilde vint me trouver dans ma chambre et voulut entrer dans mon lit. Je le repoussai.

Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent, et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria. Dans la suite, Wilde lui écrivit d’aller le voir. Il y alla en effet. Wilde alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussitôt présenté. Atkins dit qu’il fut présenté à Taylor qui, ainsi que Wilde, l’appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric. Lorsque Wilde, au restaurant de Florence, lui demanda de le suivre à Paris, il lui avait passé le bras autour de la taille.

Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent, et quand ils furent de retour à Londres il luit fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria. Dans la suite, Wilde lui écrivit d'aller le voir. Il y alla en effet. Wilde alla le voir également chez lui. Il y rencontra un jeune homme qui lui fut aussitôt présenté. Atkins dit qu'il fut présenté à Taylor qui, ainsi que Wilde l'appelait Fred, diminutif de son nom de baptême Frédéric. Lorsque Wilde, au restaurant de Florence, lui demanda de le suivre à Paris, il lui demanda de le suivre à Paris, il lui avait passé le bras autour de la taille.

M. Newton, d’censeur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d’Atkins et lui dit :

M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit :
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit :
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre interrogatoire d'Atkins et lui dit:

— Mais vous ne prononcez aucun nom. N’avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Paris ?

« Mais vous ne prononcez aucun nom. N’avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Paris ? »
« N'avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Parîs? »

Atkins répond : Oui.

— Et cette même personne ne vous a-t-elle pas également présenté a Wilde?

— Et cette même personne ne vous a-t-elle pas également présenté à Wilde ?

— Oui, répond le témoin qui raconte ensuite avoir vécu avec un nommé Burton.

— Oui, répond le témoin, qui raconte ensuite avoir connu un nommé Burton.

Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.

Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avois commis des actes immoraux pour vivre.

Le magistrat demande au témoin s’il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.

Le magistrat demande au témoin s’il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s'il a servi de secrétaire à Wîlde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s'il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s’il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.

Le témoin dit qu’il a recopié une pièce de théâtre pour lui.

D. — Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l’hôtel ?

D. — Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l’hôtel ?
D. - Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l'hôtel?
R. - C'était un homme.
D. Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l'hôtel ?
R. C’était un homme.
D. -- Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lors que vous êtes rentré à l'hôtel?
R. -- C'était un homme.
D. -- Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous être rentré à l'hôtel?
R. -- C'était un homme.
D. Etait ce une femme ou un homme qui se trouvait avec Wilde lorsque vous être rentré à l’hôtel?
D. Etait-ce une femme ou un homme qui se trouvait avec Wilde, lorsque vous êtes rentré à l'hôtel?
R. C'était un homme, naturellement (sic).

R. — C’était un homme.

Un autre témoin. Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.

Un autre témoin, Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur ou il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Ce témoin fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Ce témoin fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.

Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils buvent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu’il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l’embrassa à plusieurs reprises.

Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albemarle. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier. Wilde, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermarle. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu’il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l’embrassa à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble et, après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à aller se reposer, l'embrassant à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly a venir se coucher ; ce qu’il fit.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher: ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d’aller lo voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly, à venir se coucher; ce qu'il fit.

Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.

Shelly admirait beaucoup le poète Wilde, et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde, et il était très flatté que Wilde montrât tant d'affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montràt tant d'affection pour lui.
Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d'affection pour lui.
Shelly, d'ailleurs, déclare avec candeur qu'il admirait beaucoup le poète Wilde et qu'il était « très flatté que Wilde montrât tant d'affection pour lui ».

Le témoin Shelly raconte qu'il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.

Le témoin Shelly raconte qu’il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Le témoin Shelly raconte qu’il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Le témoin Shelly raconte qu'il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Shelly raconte qu’il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Shelly raconte qu'il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrérent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Wilde, en lui conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises. Il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et vistèrent plusieurs restaurants et cafés.

Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. quant à Taylor, c’est pour lui un étranger.

Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. Quant à Taylor, c'est pour lui un étranger.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. Quant à Taylor, c'est pour lui un étranger.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.

Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons. On demande à l’une d’elles :

Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent etracontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que les accusés déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que les accusés déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons. On demande à l'une d'elles:
-- Est-ce que Taylor ne recevait jamais de femmes?
-- Oh non ! répond-elle.
Plusieurs femmes qui ont habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor, déclarent que ces deux hommes ne recevaient jamais de femmes.

— Est-ce que Taylor ne recevait jamais de femmes ?

— Oh non ! répond-elle.

Dans ces dépositions reviennent constamment les noms de Taylor, de Parker et d’Oscar Wilde qui se visitaient et couchaient ensemble.

Dans ces dépositions reviennent constamment les noms de Taylor, de Parker et d’Oscar Wilde qui se visitaient et couchaient ensemble.
Dans ces dépositions reviennent constamment les noms de Taylor, de Parker et d'Oscar Wilde qui se visitaient et couchaient ensemble.
Dans ces dépositions reviennent constamment les noms de Taylor, de Parker et d’Oscar Wilde qui se visitaient et couchaient en semble.

Le garçon d’un petit hôtel de Saint-Jame’s Palace, où Wilde habita quelque temps, raconte les mêmes faits.

Le garçon d’un petit hôtel de Saint-James Palace, où Wilde habita quelque temps, raconte les mêmes faits.
Le garçon d'un petit hôtel de Saint-Jame's Palace, où Wilde habita quelque temps, raconte les mêmes faits.
Le garçon d’un petit hôtel do Saint-Jame's Palace, où Wilde habita quelque temps, raconte les mêmes faits.
Le garçon d'un petit hotel de Saint-Jame's Palace, où Wilde habite quelques temps, raconte les memes faits.
Le garçon d'un petit hôtel de Saint-Jame's Palace, où Wilde habita quelque temps, donne le même renseignement.
Le garçon d'un petit hôtel de Saint-Jame's Palace, où Wilde habita quelque temps, donne le même renseignement.

Le propriétaire de l’hôtel Albermale. après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son solliciter pour une note restée en souffrance.

Le propriétaire de l’hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçuns et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l’hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son solicitor pour une cote restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôlel Albermale, près plusieurs séjours de Wiide ehex lui, eut des soupçuns et chercha à se débarrasser de lui en le faisant, poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre pour une note restée en souffrance.

L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde, à l’hôtel Cadogan, dans Sloan-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue :

L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde, à l’hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier ; cette lettre est ainsi conçue :
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mavor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collèques racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opèrent l’arrestation de Wilde, à l’hotel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mahor, un des témoins de samedi dernier ; cette lettre est ainsi conçue :
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde à l’hôtel Cadogan, dans Sloon-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva entre autres choses une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier.
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collèques racontent s'opérèrent l'arrestation de Wilde et Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouve entre autres choses, une lettre adressée à Mavor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:

Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. 11 est à sa maison de Chelsea.

« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Chez Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea.
« Cher Soti impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Cette lettre est ainsi conçue : « Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »

Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces panions étaient complètement décousues.

Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces panlons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor : les poches de sept de ses pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousses.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches da sept de ces pantalons étaient complètement décousses.
Les deux detectives trouvèrent huit pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces inexpressibles étaient décousues.

Quelques autres témoins de peu d’importance donnent quelques explications qui n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.

Quelques autres témoins de peu d’importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins, de peu d’importance, donnent quelques explications qui n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d’importance donnent quelques explications qui n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d’ailleurs, des faits déjà révêlés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisament complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisament complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisament complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d’importance dorment quelques explications qui n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
Les réponses des témoins n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Les réponses des témoins n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
Les réponses des témoins n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
Les réponses des témoins n'aioutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins donnent des explications qui n'ajoutent rien à la clarté suffisante des faits.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit, et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
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Sir John Bridge a ajourné l'affaire à demain en huit et a refusé de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
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Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd'hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à huitaine et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Le juge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à huitaine et refuse de laisser les inculpés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l’affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.

LAW COURTS
Oscar Wilde

[…]

We are telegraphed from London:

The little room in Bow Street, which is usually used for extradition cases, is too small to contain the crowd of curious people who occupy the approaches to the court; very few can enter the yard which is packed. The magistrate is Sir John Bridge. We know that here it is simply a question of knowing whether the two accused, Oscar Wilde and Taylor, will be returned or not to the criminal assizes. At last Saturday's hearing, the public prosecutor questioned the witnesses. Today is the turn of the defense. Oscar Wilde is defended by Sir Edward Clarke, and Taylor by Mr. Newton.

The accusation which weighs on the latter is of having agreed with Wilde to provide him with young people for a purpose which the law condemns. Oscar Wilde is very dejected; he no longer has that indifferent assurance of the first days. His face is pale and emaciated. Taylor, on the contrary, has retained his dismissive good humor, which denotes an absolute absence of all conscience and all dignity.

Sir Edward Clarke takes the floor and explains that, according to his opinion, a new examination of the witnesses already heard last Saturday could not contribute anything to the defense of Oscar Wilde. Consequently, he declares that he will not proceed to a new interrogation.

But Mr. Newton, Taylor's lawyer, asks to ask a number of questions of some of Saturday's witnesses.

We then introduce Charles Parker who, questioned by Mr. Newton, answers:

I was born in 1874. I have been employed in a house for eight months. Last August I was arrested at a house in Fitzroy-Square. I only know one of the individuals who frequented it.

It was in an interview which took place at the Saint-James-Restaurant that Parker saw Taylor. He had never committed any act of unnatural indecency before he knew Oscar Wilde. The latter asked him to accompany him to the Savoy-Hotel, in the presence of Taylor; but Parker does not know if Taylor heard this invitation. The second time he went to the Savoy-Hotel, Taylor had nothing to do with it.

Parker, answering new questions from the lawyer Newton, begins to tell that he knew a certain Atkins, comedian. At this point, the Crown comments on Mr. Newton's handling of the witness's questioning and states that if he persists, the prosecution will bring new charges against Taylor. Mr. Newton, indeed, wants to demonstrate that Parker is a boy notoriously known as being of depraved morals. Despite the Crown's submissions, Attorney Newton continues to question Witness Parker. This one declares that he knows nothing about Atkins besides. As for himself, if he left valet service, it was not because he had been accused of theft. Press of questions, he admits that he had committed indecency with a person whom two of his comrades then blackmailed in the grand prix.

He was rewarded with a large sum for his cooperation. He wasn't the one who asked Taylor to introduce him to Wilde. It was Taylor who asked him if he wanted to be introduced to Wilde. Parker answered in the affirmative.

Mr. Gill, public prosecutor, again questions the witness who confirms the previous statements.

Atkins, just mentioned, appeared in his turn as a witness. Questioned by Mr. Gill, he replied as follows:

In November 1892, he was invited to dine at the restaurant of the Hotel de Florence. There he met Oscar Wilde, Taylor and two other people. It was the first time he had seen Oscar Wilde. He asked her to go to Paris with him as private secretary. They left two days later, stayed at a hotel on the Boulevard des Capucines, where they took two adjoining rooms. The next day, after having lunch in a café, Wilde drove him to a hairdresser where he had his hair cut and curled. They have supper together in the evening.

"It's the best dinner I've ever had in my life!" exclaims the witness at this memory.

Then Oscar Wilde gave him a louis with which Atkins went to play at the Moulin-Rouge. When he got back to the hotel, he found Wilde already sleeping with someone. He went to sleep on his side. Later in the night, Wilde came to find him in his room, and after a moment's conversation wanted to get into his bed. But Atkins stopped him.

Wilde gave her in Paris a silver cigarette case, and when they were back in London he gave her three pounds as a gift, disembarking at Victoria Station. Afterwards, Wilde wrote to him to go and see him. He actually went there. Wilde also went to see him at home. There he met a young man who was immediately introduced to him. Atkins says he was introduced to Taylor who, like Wilde, called him Fred, short for his Christian name Frederic. When Wilde, at the restaurant in Florence, asked her to follow him to Paris, he had put his arm around her waist.

Mr. Newton, Taylor's censor, cross-examines Atkins and says:

'But you don't mention any names. Weren't you introduced to Taylor by a gentleman in Paris?

Atkins replies: Yes.

"And didn't that same person also introduce you to Wilde?"

— Yes, replies the witness, who then recounts having lived with a man named Burton.

Atkins denies ever participating in any act of blackmail. He also denies committing immoral acts for a living.

The magistrate asks the witness if he served as secretary to Wilde in Paris.

The witness says he copied a play for him.

D. — Was it a woman or a man who slept with Wilde when you got back to the hotel?

A. — He was a man.

Another witness. Shelly, recounts that he met Wilde at a publisher where he was employed.

Wilde wrote to him to go and see him at the Hotel Albermale. They dined together, and after dinner, where they drank a great deal, they went to Wilde's private salon, who, about one o'clock in the morning, invited Shelly to come to bed; what he did. Wilde, leading him into the bedroom, kissed him several times.

Shelly greatly admired the poet Wilde and was very flattered that Wilde showed so much affection for him.

The witness Shelly relates that he spent the whole night with Wilde, lying in the same bed. They met the next day again and visited several restaurants and cafes.

The witness assures that he destroyed all the letters that Wilde wrote to him. as for Taylor, he is a stranger to him.

Several women who lived in the same houses as Parker and Taylor testify and tell their suspicions. One of them is asked:

"Did Taylor never have women?"

- Oh no ! she answers.

In these depositions the names of Taylor, Parker and Oscar Wilde constantly come up, who visited each other and slept together.

The waiter in a small hotel in Saint-James Palace, where Wilde lived for some time, relates the same facts.

The owner of the Albermale hotel. after Wilde's several stays at his house, had suspicions and tried to get rid of him by having him prosecuted by his solicitor for a bill that had remained outstanding.

Police Inspector Charles Richard and one of his colleagues tell how the arrest of Wilde, at the Cadogan Hotel, in Sloan-Street, and that of Taylor took place. These facts are known, except that at Taylor's was found, among other things, a letter addressed to Mabor, one of the witnesses of last Saturday; this letter reads as follows:

Dear Sidi, can't wait any longer. Come see Oscar now. 11 is at his Chelsea home.

Detectives found eight pairs of pants at Taylor's; the pockets of seven of these flags were completely unstitched.

Some other witnesses of little importance give some explanations which add nothing to the sad clarity, sufficiently complete moreover, of the facts already revealed.

Sir John Bridge adjourns the case until tomorrow in eight, and refuses to let the two prisoners out on bail.