La Justice - Saturday, April 13, 1895
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LE PROCÈS OSCAR WILDE
Deuxième audience. -- Un joli monde. -- répugnante affaire
L'affaire Oscar Wilde est revenue hier devant le tribunal de Bow-Street. On sait qu'il s'agit simplement de savoir si les deux inculpés, Wilde et Taylor seront renvoyés ou non devant les assises.
Néaumoins la salle était comble, lorsque les deux prévenus assistés de leurs défenseurs sir Edward Clarke et M. Newton, ont fait leur entrée. Pale, amaigri, Wilde, semblait très abattu; Taylor au contraire affectait une attitude cynique.
C'était hier au tour de la défense de procéder à l'interrogatoire des témoins. Sir Edward Clarke y renonce presque aussitôt, et c'est M. Newton qui demande à poser quelques questions aux témoins.
Les témoins
On entend d'abord un certain Parker qui déclare s'être rendu deux fois au Savoy-Hôtel, en compagnie d'Oscar Wilde.
Pressé de questions par l'avocat, il reconnaît avoir connu un comédien du nom d'Atkins, puis avoue avoir commis des indécences avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter dans les grands prix.
Pressé de questions, il avoue qu’il avait commis des indécences avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter dans les grands prix.
Pressé de questions, il avoue ses relations avec une personne que deux de ses camarades ont fait ensuite chanter «dans les grands prix».
Il a reçu pour psix de sa coopération une forte somme.
Ce n'est pas lui qui demanda Tàylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s'il voulait etre présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Ce n’est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C’est Taylor qui lui demanda s'il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Ce n'est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s'il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Il a reçu pour prix de sa coopération une forte somme. Ce n’est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s’il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Il a reçu pour prix de sa coopération une forte somme. Ce n'est pas lui qui demanda à Taylor de le présenter à Wilde. C'est Taylor qui lui demanda s'il voulait être présenté à Wilde. Parker répondit affirmativement.
Atkins, dont il vient d'être question, comparaît à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, ministère public, il répond, ainsi:
Atkins, dont il vient d’être question, comparait à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il répond ainsi :
Atkins, dont il vient d’être question, comparait à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il répond ainsi :
Atkins, dont il vient d'être question, comparaît à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il répond ainsi:
Atkins, dont il vient d'être question, comparaît à son tour comme témoin. Interrogé par M. Gill, il fait les déclarations suivantes :
Il a vingt-deux ans. Au mois de novembre 1892, il fut invité à diner an restaurant de l'hotel de Florence.
Il a vingt-deux ans. Au mois de novembre 1893, il fut invité a dîner, au restaurant de l'hôtel de Florence.
— J’ai vingt-deux ans. Au mois de novembre 1892, je fus invité à dîner au restaurant de l’hôtel de Florence.
Au mois de novembre 1892, il fut invité à dîner au restaurant de l’hôtel de Florence.
Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes.
C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d'aller à Paris, avec lui en qualité de secrétaire particulier.
C’était la première fois qu’il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d’aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier.
C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d'aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier.
C’était la premiére fois qu’il voyait Oscar Wilde. Celui-ci loi demanda d’aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevord des Capucines, où ils prirent deux chambres contigues.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines ou ils prirent deux chambres contiguës.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contigues.
Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où il prirent deux chambres contiguës.
Affaire conclue. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contiguës.
Affaire conclue. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contiguës.
A Paris. -- Un souper
Le lendemain après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux.
Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur, où il lui fit couper et friser les cheveux.
Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur, où il lui fit couper et friser les cheveux.
Le lendemain, après avoir dejeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux.
Le lendemain après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupirent ensemble dans la soirée.
Le lendemain, après avoir déjeuné dans un calé, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupèrent ensemble dans la soirée.
Ils soupirent ensemble dans la soirée.
« C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie! » s'écrie le témoin à ce souvenir.
« C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie ! » s’écrie le témoin à ce souvenir.
« C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie ! » s'écrie le témoin à ce souvenir.
«C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie!» s'écrie le témoin à ce souvenir.
« C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie! » s’écrie le témoin à ce souvenir.
«C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie!» s'écrit le témoin à ce souvenir.
C’est le meilleur souper que j’aie fait de ma vie ! s’écrie le témoin à ce souvenir.
C'est le meilleur souper que j'aie fait de ma vie! s'écrit le témoin à ce souvenir.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin Rouge.
Ensuite, Oscar Wilde lui donna un louis, avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin-Rouge.
Ensuite, Oscar Wilde lui donna un louis, avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin-Rouge.
Quand il rentra â l'hôtel,il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un.
Quand il rentra à l’hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un.
Quand il entra à l’hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu’un.
Quand il entra à l'hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un.
Quand il rentra à l'hôtel, il trouva Wilde en compagnie de quelqu'un. Il alla se coucher.
Quand il rentra à l’hôtel, il trouva Wilde en compagnie de quelqu’un. Il alla se coucher.
Il alla se coucher de son côté.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre; et après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre et, après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre et, après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre, et après un instant de conversation voulut entrer dans son lit.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre; et après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit. Mais Atkins l'emempecha.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre; la conversation languissant, Wilde se retira.
Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre ; la conversation languissant, Wilde se retira...
Mais Atkins l'emempecha.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent, et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres eu débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigares en argent, et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigare en argent, et quand il furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donna, à Paris, un porte-cigarettes en argent et, quand ils furent de retour à Londres, il lui fit don de trois livres sterling, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donne, à Paris, un porte-cigarettes en argent et, quand ils furent de retour à Londres, il lui fit don de trois livres sterling, en débarquant à la station de Victoria.
Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent, et quand ils furent de retour à Londres, il lui fit don de trois livres en débarquant à la station de Victoria. Dans la suite, Wilde lui écrivit de venir le voir. Il y alla en effet.
Dans la suite, Wilde lui écrivit d'aller le voir. Il y alla en effet.
Dans la suite, Wilde lui écrivit d’aller le voir. Il y alla en effet.
Dans la suite, Wilde lui écrivit d'aller le voir. Il y alla en effet.
Dans la suite. Wilde lui écrivit d’aller le voir. Il y alla eu effet.
Dans la suite, Wilde lui écrivit de venir le voir. Il y alla en effet.
Lorsque Wilde, au restaurant de Florenoe, lui demanda de le suivre à Paris, il lui avait passé le bras autour de la taille.
Lorsque Wilde, au restaurant de Florence, lui demanda de le suivre à Paris, il lui avait passé le bras autour le la taille.
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit :
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d'Atkins et lui dit :
M. Newton, défenseur de Taylor, procède au contre interrogatoire d'Atkins et lui dit:
M. Newton, d’censeur de Taylor, procède au contre-interrogatoire d’Atkins et lui dit :
« N'avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Parîs? »
— Mais vous ne prononcez aucun nom. N’avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Paris ?
« Mais vous ne prononcez aucun nom. N’avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Paris ? »
Atkins répond: Oui.
-- Et cette meme personne ne vous a t-elle pas également présenté à Wilde?
-- Oui répond le témoin qui
raconte ensuite avoir vécu avec un nommé Burton.
« Mais vous ne prononcez aucun nom. N'avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Parîs? »
Atkins répond: Oui.
-- Et cette meme personne ne vous a-t-elle pas également présenté à Wilde?
-- Oui, répond le témoin qui raconte ensuite avoir vécu avec un nommé Burton.
« Mais vous ne prononcez aucun nom. N'avez-vous donc pas été présenté à Taylor par un monsieur à Paris? »
Atkins répond : Oui.
— Et cette même personne ne vous a-t-elle pas également présenté à Wilde ?
— Oui, répond le témoin, qui raconte en suite avoir vécu avec un nommé Burton.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avois commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Atkins nie avoir jamais participé à aucun acte de chantage. Il nie également avoir commis des actes immoraux pour vivre.
Le magistrat demande au témoin s'il a servi de secrétaire à Wîlde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s’il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s’il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s'il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
Le magistrat demande au témoin s’il a servi de secrétaire à Wilde à Paris.
La témoin dit qu'il a recopié une pièce de théâtre pour lui.
D. -- Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lors que vous
êtes rentré à l'hôtel?
R. -- C'était un
homme.
D. - Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l'hôtel?
R. - C'était un homme.
D. Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l'hôtel ?
R. C’était un homme.
D. -- Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous être rentré à l'hôtel?
R. -- C'était un homme.
D. — Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l’hôtel ?
D. — Etait-ce une femme ou bien un homme qui était couché avec Wilde lorsque vous êtes rentré à l’hôtel ?
D. Etait-ce une femme ou un homme qui se trouvait avec Wilde, lorsque vous êtes rentré à l'hôtel?
R. C'était un homme, naturellement (sic).
D. Etait ce une femme ou un homme qui se trouvait avec Wilde lorsque vous être rentré à l’hôtel?
La série continue
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur ou il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.
Un autre témoin. Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Ce témoin fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Ce témoin fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher: ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly a venir se coucher ; ce qu’il fit.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d’aller lo voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly, à venir se coucher; ce qu'il fit.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble et, après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à aller se reposer, l'embrassant à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils buvent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu’il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l’embrassa à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albemarle. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier. Wilde, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises.
Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermarle. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu’il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l’embrassa à plusieurs reprises.
Wilde, en lui conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises. Il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et vistèrent plusieurs restaurants et cafés.
Le témoin Shelly raconte qu’il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Le témoin Shelly raconte qu'il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Le témoin Shelly raconte qu’il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Le témoin Shelly raconte qu'il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Shelly raconte qu’il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Shelly raconte qu'il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrérent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. Quant à Taylor, c'est pour lui un étranger.
Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. quant à Taylor, c’est pour lui un étranger.
Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. Quant à Taylor, c'est pour lui un étranger.
Ouant à Taylor, c'est pour lui un étranger.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent etracontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que les accusés déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que les accusés déposent et racontent leurs soupçons.
Plusieurs femmes ayant habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor déposent et racontent leurs soupçons. On demande à l’une d’elles :
Plusieurs femmes qui ont habité dans les mêmes maisons que Parker et Taylor, déclarent que ces deux hommes ne recevaient jamais de femmes.
On demande à l'une delle:
-- Est-ce que Taylor ne recevait jamais des femmes?
-- Oh non! répond-elle.
On demande à l'une d'elles:
- Est-ce que Taylor ne recevait jamais de femmes?
- Oh non! répond-elle.
On demande à l'une d'elles:
-- Est-ce que Taylor ne recevait jamais de femmes ?
-- Oh non ! répond-elle.
On demande à l'une d'elles:
- Est-ce que Taylor ne recevait jamais le femmes?
- Oh non! répond-elle.
Le garçon d'un petit hotel de Saint-Jame's Palace, où Wilde habite quelques temps, raconte les memes faits.
Le garçon d’un petit hôtel de Saint-Jame’s Palace, où Wilde habita quelque temps, raconte les mêmes faits.
Le garçon d’un petit hôtel de Saint-James Palace, où Wilde habita quelque temps, raconte les mêmes faits.
Le garçon d'un petit hôtel de Saint-Jame's Palace, où Wilde habita quelque temps, raconte les mêmes faits.
Le garçon d’un petit hôtel do Saint-Jame's Palace, où Wilde habita quelque temps, raconte les mêmes faits.
Le garçon d'un petit hôtel de Saint-Jame's Palace, où Wilde habita quelque temps, donne le même renseignement.
Le garçon d'un petit hôtel de Saint-Jame's Palace, où Wilde habita quelque temps, donne le même renseignement.
Le propriétaire de l'hôlel Albermale, près plusieurs séjours de Wiide ehex lui, eut des soupçuns et chercha à se débarrasser de lui en le faisant, poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçuns et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l’hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l’hôtel Albermale. après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son solliciter pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarasser de lui en le faisant poursuivre par son sollicitor pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l’hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre par son solicitor pour une cote restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre pour une note restée en souffrance.
Le propriétaire de l'hôtel Albermale, après plusieurs séjours de Wilde chez lui, eut des soupçons et chercha à se débarrasser de lui en le faisant poursuivre pour une note restée en souffrance.
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collèques racontent s'opérèrent l'arrestation de Wilde et Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouve entre autres choses, une lettre adressée à Mavor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mavor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collèques racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde, à l’hôtel Cadogan, dans Sloan-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue :
L'inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s'opérèrent l'arrestation de Wilde, à l'hôtel Cadogan, dans Sloan-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier; cette lettre est ainsi conçue:
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde, à l’hôtel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva entre autres choses, une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier ; cette lettre est ainsi conçue :
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opèrent l’arrestation de Wilde, à l’hotel Cadogan, dans Sloan Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva, entre autres choses, une lettre adressée à Mahor, un des témoins de samedi dernier ; cette lettre est ainsi conçue :
L’inspecteur de police Charles Richard et un de ses collègues racontent comment s’opérèrent l’arrestation de Wilde à l’hôtel Cadogan, dans Sloon-Street, et celle de Taylor. Ces faits sont connus, sauf que chez Taylor on trouva entre autres choses une lettre adressée à Mabor, un des témoins de samedi dernier.
« Cher Soti impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
« Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Chez Sidi, impossible d'attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea.
Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. 11 est à sa maison de Chelsea.
« Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Cette lettre est ainsi conçue : « Cher Sidi, impossible d’attendre plus longtemps. Viens tout de suite voir Oscar. Il est à sa maison de Chelsea. »
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches da sept de ces pantalons étaient complètement décousses.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousses.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor : les poches de sept de ses pantalons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces panlons étaient complètement décousues.
Les détectives trouvèrent huit paires de pantalons chez Taylor ; les poches de sept de ces panions étaient complètement décousues.
Les deux detectives trouvèrent huit pantalons chez Taylor; les poches de sept de ces inexpressibles étaient décousues.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisament complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisament complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisament complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d’importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins, de peu d’importance, donnent quelques explications qui n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d’importance donnent quelques explications qui n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d’importance donnent quelques explications qui n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète, d’ailleurs, des faits déjà révêlés.
Quelques autres témoins de peu d'importance donnent quelques explications qui n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins de peu d’importance dorment quelques explications qui n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
Les réponses des témoins n'ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Les réponses des témoins n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
Les réponses des témoins n’ajoutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d’ailleurs, des faits déjà révélés.
Les réponses des témoins n'aioutent rien à la triste clarté, suffisamment complète d'ailleurs, des faits déjà révélés.
Quelques autres témoins donnent des explications qui n'ajoutent rien à la clarté suffisante des faits.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
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Le juge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.
Sir John Bridge ajourne l’affaire à huitaine et refuse de laisser les inculpés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l’affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.
THE OSCAR WILDE TRIAL
Second hearing. -- A pretty world. -- disgusting affair
The Oscar Wilde case returned yesterday to the Bow-Street court. We know that it is simply a question of whether the two accused, Wilde and Taylor will be sent back to the assizes or not.
Nevertheless, the room was packed when the two defendants, assisted by their defenders Sir Edward Clarke and Mr. Newton, made their entrance. Pale, emaciated, Wilde, looked very dejected; Taylor, on the contrary, affected a cynical attitude.
Yesterday it was the turn of the defense to question the witnesses. Sir Edward Clarke gives up almost immediately, and it is Mr. Newton who asks to put some questions to the witnesses.
Witnesses
We first hear a certain Parker who declares having gone twice to the Savoy-Hotel, in the company of Oscar Wilde.
Pressed with questions by the lawyer, he admits having known an actor named Atkins, then admits having committed indecency with a person whom two of his comrades then blackmailed in the grand prix.
He received for psix from his cooperation a large sum.
It was not he who asked Taylor to introduce him to Wilde. It was Taylor who asked him if he wanted to be introduced to Wilde. Parker answered in the affirmative.
Atkins, who has just been mentioned, appears in his turn as a witness. Questioned by Mr. Gill, public prosecutor, he replied as follows:
He is twenty-two years old. In November 1892, he was invited to dine in the restaurant of the hotel in Florence.
There he met Oscar Wilde, Taylor and two other people.
It was the first time he had seen Oscar Wilde. He asked her to go to Paris with him as private secretary.
They left two days later, stayed at a hotel on the Boulevard des Capucines, where they took two adjoining rooms.
In Paris. -- A dinner
The next day after having lunch in a café, Wilde drove him to a hairdresser where he had his hair cut and curled.
They sigh together in the evening.
"It's the best dinner I've ever had in my life!" exclaims the witness at this memory.
Then Oscar Wilde gave him a louis with which Atkins went to play at the Moulin Rouge.
When he returned to the hotel, he found Wilde already in bed with someone.
He went to sleep on his side.
Later in the night, Wilde came to find him in his room; and after a moment's conversation, wanted to get into bed.
But Atkins stopped him.
Wilde gave her a silver cigarette case in Paris, and when they were back in London he gave her three pounds as a gift, disembarking at Victoria Station.
Afterwards, Wilde wrote to him to go and see him. He actually went there.
When Wilde, at Florenoe's restaurant, asked her to follow him to Paris, he had put his arm around her waist.
Mr. Newton, Taylor's counsel, cross-examines Atkins and tells him:
"Were you not introduced to Taylor by a gentleman in Paris?" »
Atkins responds: Yes.
-- And didn't this same person also introduce you to Wilde?
-- Yes answers the witness who then
tells of having lived with a man named Burton.
Atkins denies ever participating in any act of blackmail. He also denies having committed immoral acts for a living.
The magistrate asks the witness if he served as secretary to Wilde in Paris.
The witness says he copied a play for him.
D. -- Was it a woman or a man who slept with Wilde when you returned to the hotel?
A. -- He was a man.
The series continues
Another witness, Shelly, recounts that he met Wilde at a publisher where he was employed.
Wilde wrote to him to go and see him at the Hotel Albermale. They dined together, and after dinner, where they drank a lot, they went to the private salon of Wilde who, around one o'clock in the morning, invited Shelly to come to bed: which he did.
Wilde, leading her into the bedroom, kissed her several times. He spent the whole night with Wilde, lying in the same bed. They met the next day again and visited several restaurants and cafes.
The witness assures that he destroyed all the letters that Wilde wrote to him.
Ouant in Taylor, it is for him a foreigner.
Several women who lived in the same houses as Parker and Taylor testify and recount their suspicions.
We ask one of them:
-- Did Taylor ever receive women?
-- Oh no! she answers.
The waiter in a small hotel in Saint-Jame's Palace, where Wilde lived for a while, related the same facts.
The owner of the Albermale hotel, after several stays with Wiide ehex him, had suspicions and sought to get rid of him by doing so, prosecuting through his solicitor for a note that remained outstanding.
Police Inspector Charles Richard and one of his colleagues recount the arrest of Wilde and Taylor. These facts are known, except that at Taylor's we find among other things, a letter addressed to Mavor, one of the witnesses of last Saturday; this letter runs as follows:
“Dear Soti, can't wait any longer. Come see Oscar now. He is at his home in Chelsea. »
Detectives found eight pairs of pants at Taylor's; the pockets of seven of these pants were completely undone.
Some other witnesses of little importance give some explanations which add nothing to the sad clarity, sufficiently complete moreover, of the facts already revealed.
Sir John Bridge adjourns the case until tomorrow in eight and refuses to let the two prisoners out on bail.